vieux moteur Mercury 50cv : HELP !

Salut Pascalus IV,

Merci pour ta réponse :)

Je suis sur Paris centre mais pourrai me déplacer sans souci (ainsi que le bateau) pour faire réviser mon moteur. Je préfère laisser mon bébé entre des mains bonnes et honnêtes, quitte à faire un petit déplacement.

Peux-tu me contacter via email (bournakis@hotmail.com) ou private post ici.

Nicholas

Salut !

Le mercury 50 CV (1984, démarrage manuel) remonte sur Paris dans un mois et je le ferai réviser dans la foulée : merci pour vos bonnes adresses !

Pour l'instant, tous les pros que j'ai interrogés (dont un concessionaire Yamaha à Savines le lac) m'ont dit que les Mercury anciens sont les pires moteurs et qu'une panne succédait systématiquement à une autre.

Mon profil de débutant est idéal pour tenter de me vendre du neuf ou du récent mais je reste convaincu que tout moteur est réparable, surtout pour une petite utilisation fluviale (je veux juste déguster un coupette de champagne sur la Seine, à minuit devant la tour Effel).

Bref, si parmi vous quelques mécanos sauraient me donner une opinion je vais vous décrire les pannes que j'ai eu cet été:

Au premier démarrage, la bécane a mis 10 fois avant de partir puis, une fois chauffée, nous a baladé pendant une journée avec quelques pointes de vitesse : pas de soucis. Deux jours après, nous revenons au ponton et le moteur ne part qu'après 30 tirettes bien fermes.
Je décolle tout doucement, pousse un peu le Mercury au sortir de la zone portuaire et là boum, le moteur se met à suffoquer et s'arrête (peut-être l'avais-je noyé en pompant trop ou en laissant trop longtemps sur ON le starter). Bref, grosse galère, me voila en rade au milieu d'un lac. Malgré tout, après 15 minutes de pose et 30 nouvelles tirettes, le moteur repart. Nickel, je fais 4 ou 5 bornes puis arrime mon rocca sur le bord d'une crique pour pic niquer à terre. C'est au redémarrage, au moment ou l'on voulait essayer notre nouvelle bouée, que le Mercury refuse de partir. Rien à faire, nous étions trois à essayer mais avons du rentrer au port en tractage...(je trouve d'ailleurs qu'il y a une super entraide entre navigants et que c'est vraiment appréciable!).

Bref, le lendemain matin aux aurores nous voila de retour sur le ponton pour essayer de réactiver le moteur récalcitrant, mais toujours rien. Du coup, nous voilà partis pour remettre le bateau sur sa remorque et l'amener chez un réparateur (l'ancre bleue - Savines le lac). En fin de journée, le mécano arrive enfin, il regarde rapidement la mécanique notre bébé, dévisse les bougies (visiblement ok), file un petit coup de spray dans le trou des filetages, revisse, fixe les oreillettes pour le refroidissement, fait un test et boum, le vieux mercury repart comme en quarante.

Stupéfaction.

Mais qu'avait-il ? Visiblement, des parois de segmentation en caoutchouc (je ne suis plus trop sûr du terme) dans les chambres des bougies étaient un peu collées et le carbu mal réglé. Tout contents, nous revenons le dernier jour pour une ballade de quelques heures. Remise à l'eau (quelle galère dans la gadoue), et grand moment : le redémarrage. Une, deux, trois, dix, vingt, quarante... aucune tirette ne fait même surgir un bruit de démarrage. Rien. Nada, plouf dans l'eau.

Visiblement, le moteur pâtissait toujours du même problème. Alors nous, énervés, remettons le bateau sur la cassante, posons la bâche, et vroum, go pour l'hivernage temporaire.
Depuis que nous sommes rentrés sur Paris, nous attendons impatiemment de redescendre au lac en Novembre pour ramener notre Bateau dans le nord. Là, nous essaierons de le faire sérieusement réparer (mais je reste dubitatif).

Voici le récit d'une petite fête qui a tourné court. Barf, nous avons tout de même navigué une bonne dizaine d'heures avant les pannes. A 1500 € le bateau, c'est finalement le prix que ça nous aurait coûté d'en louer un sur 5 jours...

A bientôt,

Nicolas