réduction de voilure : l'avant ou l'arrière?
réduction de voilure : l'avant ou l'arrière?
Bonjour à tous!
J'aimerais avoir votre avis sur la réduction de voilure : commencez vous par réduire la voile d'avant ou la GV, et pourquoi?
à+
Armael
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Le 29 mai, 2002 - 18:31
Salut !
Bon, ouvrons le débat, qui j'espère sera riche. Excellent sujet, avant tout.
Je crois que l'ordre dans lequel on agit, dans la réduction de la voilure d'un voilier dépend de deux choses : du voilier et de son allure. En ce qui me concerne directement, mon voilier se mettra très rapidement à loffer dès que les conditions vont fraîchir. De plus, étant un PTE, il dérivera très vite. Et comme si ce n'était pas suffisant, il va perdre tout de suite en vitesse, parce qu'il est très large pour sa longueur, sans pour autant être triangulaire, ni plat (3 mètres au bau pour une coque de 8,50 mètres).
Au près, la GV étant la source d'ardeur du voilier, il faut éviter la surgîte mais aussi les incessantes tentatives du voilier à monter au vent, car cela fait plus que chuter la vitesse... je commence donc par réduire la GV. Il m'arrive même de naviguer sous génois seul, lorsque les conditions me le permettent. De cette manière, je réduis les sources de gîte du voilier, en le conservant doux à la barre, sans départ au lof possible (ou presque), puisque le génois maintient le voilier sur sa course tout en lui conférant une bonne vitesse. Je l'ai testé ce week-end : par force 7 avec 2 mètres de creux et ce à 50° du vent, le pilote auto tient parfaitement bien le voilier dans sa trajectoire.
Au portant, j'ai plutôt tendance à faire le contraire, même si la plupart du temps, je ne m'ennuie pas à re-régler le pataras, en le laissant dans une configuration "all round". Mais le voilier me semble plus maniable avec la GV, et la barre répond mieux dans les allures où son adhérence dans l'eau est plus qu'aléatoire.
Voilà, j'ai été un peu vite, mais grosso-modo, c'est ce que je fais... (tu le savais déjà).
En l'attente des réactions des autres copains, bon vent à tout le monde !
Barry.
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Le 29 mai, 2002 - 18:40
Salut,
Alors voilà ce que je fais:
D'abord je prends un ris, pour garder de la puissance avec mon génois. Puis j'enroule ou je mêts mon foc sur étai larguable ( bien mieux !! ), puis 2ème ris, puis ris dans foc ( on est déjà à 35Kts réel ), puis 3ème, puis TMT puis plus de GV.Ceci dit, quand j'ai 25Kts, à partir du travers je prends 2 ris et laisse tout devant, bateau pas ardent, plein de puissance, impéc.
Au dessus au portant j'enlève la GV et joue avec l'avant.Tout dépend évidement du bateau, du plan de voilure etc...
A plus :smile:
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Le 29 mai, 2002 - 19:11
Bonjour,
j'ai un 7/8eme avec bastaques et pataras, mât très souple, GV très grande.
Au près, je réduis devant, bien sur. Avec ce type de gréement, on garde la GV haute très longtemps.
Par exemple, sur un Figaro, on prend le 1er ris à 30 noeuds.
On l'applatit avec le cunningham, la drise étarquée au max, le hale-bas à fond et on cintre la tête de mât avec la pataras pour faire déverser.Au portant, c'est le contraire, bien entendu. Surtout aux allures très proches du vent arrière, où on réduit la GV ne serais-ce que pour éviter de tout casser sur un empanage.
Même avec un gréement en tête, on peut porter des voiles assez grandes devant au portant. Par vent fort, on peut amener complètement la GV, mais c'est bien mieux de la garder au bas-ris, pour pouvoir remonter au vent en cas d'urgence.
A +
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Le 29 mai, 2002 - 20:15
Bonjour.
Tout dépend du type de bateau. Pour nous on commence par cintrer le mât au pataras puis on met la dérive en position arrière et on remplace le génois par un solent autovireur.
Si le vent monte encore on laisse filer de la barre d'écoute de GV pour que la barre soit moins dure et que le bateau avance encore bien. Ensuite on prend un ris, puis un autre... Si ça continue on roule une partie du solent et si ça monte encore on roule tout le solent. Quand on en est là il y 45 noeuds de vent et il est temps, pour nous, de se rappeler ses meilleurs prières.
Il faut tout faire pour éviter d'en arriver là, mais on n'est pas toujours maître de la situation.
Kaj- Connectez-vous ou inscrivez-vous pour commenter
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Le 29 mai, 2002 - 20:55
Bonjour,
Je voudrais revenir sur cet excellent sujet parce que je crains de deviner, dans certaines réponses qui ont été faites par mes amis internautes, l’exposé d’une idée reçue qui ne correspond pas à la réalité. Je vais essayer de faire court, mais ça va pas être facile, le sujet est très technique.
Tout d’abord, on a tendance à penser et à répondre 'ça dépend du bateau'. Je ne pense pas que ça dépende beaucoup du bateau, tous les bateaux modernes à gréement Marconi réagissant à peu près de la même manière dans ce domaine.
Ensuite, il existe une idée reçue selon laquelle, lorsque le vent forcit, la GV ferait gîter et lofer la bateau : attention, cela ne correspond pas à la réalité. Il s’agit là d’une confusion, du moins je le suppose, avec cette vérité théorique que l’on enseigne partout : la GV fait lofer et le foc fait abattre. Si ce fait est indéniable, il s’applique uniquement dans des conditions où le bateau est équilibré, c’est à dire porte la toile du temps. En fait, lorsqu’il tient son cap avec la barre au milieu, ou à peu près.
Ce sujet portant sur la réduction de voilure, on suppose que celle-ci est nécessaire, que le vent forcit et que le bateau est sur-toilé.
Ici, le problème est différent : la surface de toile offerte au vent est trop importante. Les voiles vont tendre à se déformer et tout particulièrement à se creuser sous l’effet de la pression subie. Cette déformation va augmenter le creux et déplacer le centre de gravité vélique sous le vent du bateau, ce qui a pour conséquence immédiate d’augmenter la gîte. Or, s’il est assez facile d’aplatir une grand-voile, c’est à peu près impossible pour le génois : à part raidir la drisse, je ne vois pas bien ce qu’on peut faire… La bateau va donc gîter parce qu’il a trop de toile, et que cette toile est trop creuse. Dans ces conditions, c’est bel et bien le génois (trop creux) qui fait gîter, pas la grand-voile !!! Et le bateau lofe parce que, la gîte devenant importante, le safran cesse d’être efficace, pas parce que la grand-voile le fait gîter !!!. Ce qui entretien la confusion, c’est que dans ces conditions, lorsque le bateau part au lof, l’équipage choque en grand l’écoute de grand voile, ce qui en général redresse la bateau. Se remémorant alors le vieil adage 'La GV fait lofer,...', on se trouve conforté dans cette croyance. Mais en fait, si dans ces conditions vous choquez en grand l’écoute de génois à la place, le résultat est le même : le bateau se redresse immédiatement, le safran redevient efficace et le bateau cesse de lofer. Bien sur, on ne le fait pas, pour des raisons pratiques, un génois étant trop long à border.En fait, quel que doit le bateau et le gréement (fractionné ou en tête), il convient lorsque le vent forcit de réduire devant et d’aplatir la grand-voile. Au près, dans la brise, il est beaucoup plus important d’avoir des voiles plates que des petites voiles. Mais quand il n’est pas possible d’aplatir une voile, comme le génois, il faut réduire sa surface si on a un enrouleur, changer pour une voile sans doute plus petite mais surtout plus plate sur un étai libre.
Au portant, le problème est différent, le ceux dans les voiles d’avant n’a plus d’importance, il serait même plutôt bénéfique, déplaçant le centre de poussée vélique vers l’avant du bateau. Ce qui compte à ce moment là, c’est la surface exposée au vent, les risques pour le gréement, la possibilité qu’on souhaitera conserver de remonter au près en cas d’accident (chute à la mer, par exemple), et le chiffre qu’on veut lire au speedo. C’est un autre débat.
Si je reviens sur ce sujet passionnant, ce n’est pas tant pour la question posée (après tout, chacun fait comme il veut, et si on veut être tranquille, on peut réduire les 2), que pour dénoncer cette idée reçue qui traîne sur les pontons et dans les mauvais livres, selon laquelle il faudrait réduire la GV lorsque le vent forcit pour ne pas lofer et gîter : c’est un peu court comme raisonnement.
A +
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Le 30 mai, 2002 - 12:21
Salut à tous,
Osmose : alors là, j'ai du mal, je l'avoue. J'ai fait les différents tests, croyant également qu'un 7/8 présente des différences au niveau de la réduction de toile par rapport à un en-tête. Mes conclusions ont été claires !
Lorsqu'il s'agit de réduire et que je commence à enrouler le génois, effectivement, je gagne en gîte et en cap, mais la vitesse du voilier chute tellement (elle se divise presque par deux) qu'il devient vraiment pénible de tirer d'éternels bords. En réduisant d'abord au maxi ma GV, en effet, je perds un tout petit peu de cap (+ ou - 5°, en fonction de la force du vent), mais au moins je tiens mes 5 noeuds bien faits au près, lorsque le clapot n'est pas trop haut. Alors, pour quelle autre raison est-ce que je dois toujours penser à applatir une GV qui en termes de rendement n'est pas aussi efficace que le génois ?
Par ailleurs, je veux bien que Tom Pouce soit sensible au réglages que tu fais dans la GV, en l'applatissant grâce au jeu sur la bordure et le guindant, mais ce n'est pas le cas sur mon voilier, dont les réglages des voiles sont assez sommaires. Je peux applatir ma GV, bien sûr, mais cela ne change pas suffisamment le problème de la gîte, dans mon cas, qui est l'énemi n°1 du cap, puisque je suis en PTE. Lorsque j'en suis au problème de la gîte, la seule manière que j'ai trouvée (tests à l'appui) de la réduire est de passer un ris dans la GV puis un deuxième si nécessaire, pour garder un cap pas trop mauvais et surtout une bonne vitesse... (le tout en pensant aussi que plus un voilier est lent sur l'eau, plus ce même voilier souffira du clapot).
Enfin, mon bébé est un bateau de conception confort. La bôme se trouve à 1m70 du cockpit, ce qui est donc haut. A force 4 fraîchissants, je dois passer mon premier ris (ce qui est assez frustrant), mais lorsque je suis sous GV 2 ris + Génois déroulé 100%, je tiens jusqu'à 35 (voire peut-être 40) noeuds environ... que peux-tu m'en dire ??
Voilà ! Si tu peux m'aider à trouver une autre solution pour mieux concilier cap et gîte, je suis prenneur !
Bon vent à tous !
Barry.
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Le 30 mai, 2002 - 13:03
Barry,
ce que je peux t'en dire ? Rien. Encore une fois, chacun fais comme il veut en fonction de ce qu'il veut.
Dans ta réponse, tu gardes le génois pour privilégier les performances. OK.Je réagissais plutôt à une phrase comme :
"Au près, la GV étant la source d'ardeur du voilier, il faut éviter la surgîte mais aussi les incessantes tentatives du voilier à monter au vent, car cela fait plus que chuter la vitesse... "
qui me semble décrire une idée reçue ("LA GV étant source d'ardeur"). C'est vrai, mais ce n'est pas le problème lorsque le vent forcit.
Qu'en pensent les autres ?
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Le 30 mai, 2002 - 17:51
Salut,
d'abord merci pour ces réponses. Sans vouloir relancer le débat, j'aurais une autre question, toujours sur ce sujet.
J'ai lu dans le bouquin de Chéret que d'une part la GV participant à la tenue du mât sur toute sa longueur, d'autre part en la réduisant sous l'étai on provoquait un déséquilibre dans les tensions sur le mât, il vallait mieux attendre le plus possible avant de réduire la GV, et commencer par l'affiner au maximum et réduire à l'avant. J'ai peut-être mal compris, c'est pourquoi j'aimerais savoir ce que vous en pensez.
Merci, bonne fin de journée à tous.
Armael- Connectez-vous ou inscrivez-vous pour commenter
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Le 30 mai, 2002 - 18:03
osmose,
Je suis d'accord avec toi dans le sens ou je pense que la GV n'est pas la seule source d'ardeur. C'est vrai que lorsque le bateau gîte, les forces vélique et antidérive ne sont plus sur le même axe : la première part sous le vent, la seconde au vent. Il y a alors un couple qui se forme et qui va faire lofer le bateau.
Bref, la GV et la gîte sont sources d'ardeur.Après chacun fait comme il veut pour limiter la gîte : diminuer l'avant ou l'arrière, c'était justement ma question.
à+
Armael- Connectez-vous ou inscrivez-vous pour commenter
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Le 30 mai, 2002 - 18:32
Je réagis car je crois pouvoir apporter qqes éléments grace a ma (petite ) expérience et à ma formation de monitorat de voile a2c1 où j'ai appris plein de trucs.
L'idée de choquer la voile d'avant au lieu de la GV lorsque le bateau est ardent me parait idiot : lorsqu'on choque un petit peu, une petite bulle se forme à l'étai, puis plus on choque , plus la bulle grossit. Résultat : le centre de poussée vélique est reculé au fur et a mesure que l'on choque ce qui rend le batreau plus ardent, et il faut choquer en entier ou presque pour ne plus avoir cet effet.
D'autre part, il ne me parait pas impossible d'avoir une voile d'avant plate, en raidiussant la drisse comme le dit osmose, en reculant le point de tire, et il est possible de faire couper une voile avec un bord d'attaque plus ou moins négatif, qui compense l'effet de l'étirement du tissu. Mais cette solution n'est possible que sans enrouleur ou avec un bas étai.
Enfin, pour la réduction de voilure, réduire le génois en premier semble etre la bonne solution, surtout dans le cas d'un fort recouvrement : en effet, dans ce cas, la partie arriere du gen se trouve deriere le centre de dérive, ce qui fait loffer. En donnant 2 3 tours d'enrouleur, cet effet est compensé
Je ne permetrais cependant pas de donner des conseils à qui que ce soit, mon expérience est bien trop faible, ce n'est ici que mon opinion.
bon vent (pas trop qd meme!)
fouine
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Le 30 mai, 2002 - 18:39
Fouine :
"L'idée de choquer la voile d'avant au lieu de la GV lorsque le bateau est ardent me parait idiot : lorsqu'on choque un petit peu, une petite bulle se forme à l'étai, puis plus on choque , plus la bulle grossit. Résultat : le centre de poussée vélique est reculé au fur et a mesure que l'on choque ce qui rend le batreau plus ardent, et il faut choquer en entier ou presque pour ne plus avoir cet effet. "
Qui est le plus idiot ? Celui qui donne des idées ou celui qui ne sait pas lire ?
Je n'ai pas écrit qu'il faut choquer 'un petit peu' !
J'ai écrits :
"(...)Mais en fait, si dans ces conditions vous choquez en grand l’écoute de génois à la place, le résultat est le même : le bateau se redresse immédiatement(...)"Après relecture, je maintiens ce que j'ai écrits.
Armael, la seconde question est encore plus passionnante que la première (tenue du mât par la GV). Mais là, cela dépasse mes compétences, et de loin !A +
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Le 30 mai, 2002 - 18:43
Prends ça dans les gensives!
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Le 30 mai, 2002 - 19:07
Tschai, mais tu as mal aux dents en ce moment où quoi ?? Tu n'arrêtes pas avec tes gencives... lol. :smile:
J'ai été étonné de voir la vitesse chuter lorsque j'ai enroulé mon génois pour la première fois, en laissant le plus longtemps possible la GV hissée. Initialement, j'étais de votre avis, pensant que la GV devait se réduire en second... mais la réalité m'a démontré le contraire... Mais soit !Plus que d'argumenter dans le vide, je vais refaire les essais avec l'un d'entre vous à bord (pour témoigner de la véracité de mon propos) et nous publierons nos résultats sur le forum. Pour info, mon voilier est un gréement Marconi, 7/8 ème, avec un génois sur enrouleur de 20m² sans recouvrement (mais très rond, donc puissant), et une GV de 20m² plutôt plate (lattée à 80%).
Pour le moment, je propose à Matth.du de nous commenter la méthode que j'ai exposée.
Matth.du : tu m'as vu naviguer avec deux ris dans la GV et le génois déroulé entièrement. Quelle est ton opinion quand à tout ceci ?
Continuons à partager nos méthodes, c'est bien enrichissant (en tous cas pour moi).
Bon vent à tous,
Barry.
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Le 30 mai, 2002 - 19:15
Ben chépas mais reduire devant en premier réduit la puissance nécessaire au prés pour passer dans la houle... Pour mon canot c'est certain.
Si au prés tout dessus disons à 5kts, j'enlève carrement la GV, je vais perdre 1Kts et 5°.
Si j'enlève le gégen, je vais perdre 3Kts et gagner 5°...- Connectez-vous ou inscrivez-vous pour commenter
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Le 30 mai, 2002 - 20:35
Bonjour.
Il faut bien lire ce qui est écrit. Nous sommes plusieurs à avoir dit que ça dépend des bateaux. Chaque type de bateau est un cas.
Pour la tenue du mât c'est aussi important quand on a un mât fin qui peut casser si les tensions sont déséquilibrées. Au près, la tension sur l'écoute de GV aide à la tenue du mât. Au portant aussi mais là on n'y peut rien.
Sur les catas de régate très rapides avec un asymétrique par exemple, si tu choques l'écoute de GV au portant avec l'asymétrique sorti, vlan tu casses le mât. La ruse consiste à se créer un vent laminaire au portant, ce qui n'est pas aisé, pour que la GV travaille quand même.
Pour nos bateaux ça ne va pas jusque là. Le plus souvent un gros quillard réduira d'abord sa GV, il aura l'impression de mieux passer la houle et le clapot.BON ! je vais finir par vous dire un truc intelligent (ça m'arrive rarement !) Il ne faut pas réduire l'avant d'abord, il ne faut pas réduire la GV d'abord, il faut réduire les deux un peu. Parole de régat'man. Hugh !
Point.
kaj- Connectez-vous ou inscrivez-vous pour commenter
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Le 30 mai, 2002 - 20:53
Tschai,
bien sur, c'st normal. Mais cela ne signifie rien, car un sloop est fait pour navuguer (au près) avec deux voiles. Comme tu le sais, c'est l'interaction entre les 2 qui fait que le rendement est bon.Barry va refaire des essais, ce qui montre que c'est quelqu'un d'intelligent, ce dont personne ne doutais. Mais pas besoin d'un témoin, Barry ! Personne ne met tes constatations en doute.
Essaie 1 ris + enroulement partiel là ou tu aurais été tenté de faire 2 ris + génois en grand, pour voir...
Une remarque pour être sur que nous parlons bien de la même chose : Armael a écrit : 'commencez-vous par réduire devant ou derrière' Nous sommes donc dans une situation de 1ere réduction de voilure, par par force 9 ! Il est évident que quand le vent devient fort, on réduit partout.
A +, et merci pour ce sujet passionnat.
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Le 30 mai, 2002 - 21:13
Passionnant, le mot est bien choisi, j'apprends plein de choses !
désolé osmose, je t'ai mel compris.
fouine :smile:
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Le 30 mai, 2002 - 22:11
Pas de blème Fouine.
:smile:- Connectez-vous ou inscrivez-vous pour commenter
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Le 31 mai, 2002 - 10:40
Bonjour à tous,
Quel sujet passionant ! Bon, tout le monde a dit quelque chose d'intéressant et de pas forcément faux. Vous ayant tous lu, j'aimerais parler de deux ou trois choses : tenir compte du type de bateau ne me semble pas idiot, dans le sens ou in dériveur ne se comporte pas comme un quillard (surtout dans les allures de près). Ensuite, avoir un bateau qui gite n'est pas un contre sens, un bateau qui ne gite pas au près... est un bateau à moteur ! Avec mon arpège, une gite à 40 degrés n'est ni inquiétante ni problématique. La profondeur du safran joue dans la conduite du bateau. Si le bateau a tendance à passer facilement sur sa barre, là, il est effectivement temps de changer de voilure. Pour mon cas pas de réduction avant force 5 bien établi. Là, je réduis d'abord l'avant, car c'est bien lui qui embarque trop de vent, même en bordant à fond, en étarquant la drisse et en reculant le point de tire. Ensuite, un ris dans la grand voile pour conserver l'équilibre.Force 6, là c'est le contraire, deuxième ris, puis foc 2. Force 7, Troisième ris, et si c'est bien établi, tourmentin à l'avant. L'avantage d'une bôme réglage par cuningham, c'est qu'on peut remonter ou descendre la position de la grand voile, quelle que soit sa réduction. Donc, on peut encore jouer un peu là dessus.
Au portant, ayant un petit cul, j'attends force 6 pour réduire à un ris ou 2 (suivant la houle) dans la GV, et foc 2. N'ayant pas d'enrouleur, vous comprendrez que je suis plutôt content que mon bateau attende un peu avant de se vautrer, ce qui m'évite de changer sans cesse les voilures d'avant.
Voilà, mais ce n'est que ma pratique personnelle, et sur un type de bateau particulier. Ayant déjà navigué sur des Aquila, je peux vous dire qu'à f4, on a déjà enroulé 1/3 de génois et 1 ris dans la GV... avec une gite improbable et une facilité à passer par dessus sa barre...!
Bon vent à vous. SEFIROS- Connectez-vous ou inscrivez-vous pour commenter
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Le 31 mai, 2002 - 10:45
Bonjour,
voiçi un lien sur le réglage des voiles, si ça peut aider certains :
http://www.lavoile.com/voile/voile.htm.
Bon vent.
Eric.- Connectez-vous ou inscrivez-vous pour commenter
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Le 31 mai, 2002 - 11:13
Sefiros bonjour, et à tous.
Je reste réservé sur le fait que ça dépende du bateau. Sauf bien entendu si votre bateau est très particulier. Mais sur un sloop moderne, que le bateau soit lourd ou léger, en tête ou fractionné, avec un poteau télégraphique ou une alumette, à partir du moment ou l'hypothèse de départ est que l'on est sous génois + GV haute et que le vent forcit, je ne pense pas que ça dépendent beaucoup du type de bateau : il est logique de réduire devant d'abord, en principe.
Après, il y a 1000 circonstances qui peuvent conduire à faire le contraire : mer plus forte que la mer du vent normale, qui demande de la puissance, choix perso, etc... Et encore une fois, si tel skipper a des habitudes différentes et s'en trouve satisfait, il n'y a rien à redire. Ca ne met pas en cause la sécurité.La seconde question de Armael au sujet de la tenue du mât par la grand-voile est beaucoup plus difficile, et là par contre je suis persuadé que ça dépend beaucoup du type de gréement. Mais analyser les forces diverses appliquées ou au compensées sur un mât dépasse mes compétences.
A +
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Le 31 mai, 2002 - 11:37
pour apportez mon savoir :smile:, je ferais 4 remarques ...
- sur mon voilier, un vieux plan cnso
je commence par changer mon genois par un foc (et oui mes voiles d'avant sont endrailles, et le chgt est generalement sportif, ce qui fait que je part generalemnt sous-toiler suivant l'equipage) puis apres j'attaque la grd voile, 1 ris puis 2...- sur un selection 37 (prog regate)
on reste GV haute jusqu'a 40 noeuds puis apres on prends 1 ris mais si + 2 ris mais jamais 3 parceque si on borde la GV on cintre le mat dans l'autre sens et la en general on se le prend sur la gueule
pour les voile d'avant on garde le genois jusqu'a 20 25 noeuds, apres on met l'inter puis le solent suivant les conditions
Mais qd on se retrouve grd largue, la on est sous spi et GV haute jusqu'a 40 noeuds- sur un first 32s5 (prog regate)
en general on commence par passer a l'inter devant puis apres on prends 1 ris
si condition pire on passe au foc
puis dans les cas extreme on prend 2 ris- sun odyssey 29.2 (the barry's babby)
ben je ne fait que confirmer les dire de barry sur ce ke g pu voir et tester le week end dernier.
Garder la gv haute sur ce genre de bateau et commencer a reduire al'avant aurait ete une erreur car nous serions partis au tas comme des cochons a chaques vague ...
l'option de barry : gv 2 ris + genois entier a payer.
la barre etait souple et le bateau bien equilibreps: 2 eme mesage a venir qd j'aurais lu toute la page
voili voilou
@+ MAtth- Connectez-vous ou inscrivez-vous pour commenter
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Le 31 mai, 2002 - 11:52
sur la tenu de mat, g repondu en faites en parlant du seletion ...
c pas un bateau fait pour prendre des ris car si on passe au dela d'un certain point sous l'etai, on risque par exemple avec le 3 eme ris de cintre le mat a l'envers en brodant la GV et donc dese prendre le mat sur la queule.
pour le 1er et 2 eme ris, on s'aide des bastaques et surtout du pataras pour garder le poteau telegraphique debout.mais bon pour info en regate on a jamais pris de ris avant 40 nds ( faut dire aussi kon est 6 au rappel :smile: et que le mat est vachement bien tenu ...)
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Le 31 mai, 2002 - 16:47
Salut à tous,
Je suis dans la même situation qu'Osmose au niveau de la tenue du mât, et me suis posé la question. C'est le chantier qui m'a rassuré sur le fait qu'il n'y a pas de problème à naviguer avec le Génois seul ou avec le Génois déroulé et 2 ris dans la GV, en raison des bas-haubans du 29,2, qui attaquent le mât exactement à la même hauteur que l'étai du Génois. Leur réponse a été "c'est fait pour"... C'est à partir de là que j'ai commencé à naviguer tel que je le fais aujourd'hui.
En dernier lieu, plus un voilier est large et rond (ventru), plus son besoin de puissance est élevé pour passer dans le clapot, au près... la puissance est délivrée (dans mon cas en tous cas) par le Génois, la précision et le cap sont apportés par la GV. Toutefois, je rejoins Osmose sur le fait qu'il s'agit avant tout d'un choix du chef de bord, avant d'être une règle de navigation. Je ferai les essais et reviendrai vous communiquer les résultats obtenus.
Bon vent à tous,
Barry.
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