Du mardi au samedi de 10h à 18h au :
+33 (0)1 46 20 42 42
info@discount-marine.com
Pêcheurs... la limite est dépassée...
Pêcheurs... la limite est dépassée...
Posté le 29 novembre, 2001 - 13:07
11 commentaires
Salut à tous,
Voici un nouveau sujet qui me tient à coeur. Je navigue fréquemment dans la zone des îles vendéennes. Lorsque l'on sort de bonne heure d'un port, il est courant de croiser dans le chenal du port, des embarcations de pêche, qui entrent au port, préssées, pour ramener le fruit de leur activité au marché du coin.
Il y a quelques semaines, je sortains du port de Saint Gilles Croix de Vie, avec mon 9 mètres quillard, qui tire 1m40 d'eau. Fort de mon calcul de marée, je sors avec 2m d'eau ce qui me paraît être un pied de pilote suffisant. En plein milieu du chenal, je croise une embarcation d'environ 10m de long, filant droit vers le port à une vitesse d'environ 10 noeuds. Son erre était tellement importante, qu'elle provoquait des vagues qui passaient par dessus mon rouf... Je filais à la vitesse limitée, c'est à dire 3 noeuds, si mes souvenirs sont bons. Mon voilier s'est donc mis à monter et à descendre très violemment, et a fini par heurter un rocher au fond du chenal, se mettant en travers de celui-ci, pour se diriger droit sur la barre de pierres se trouvant sur mon bâbord, moteur en marche avant. En plus, pour ceux qui ne connaissent pas Saint Gilles, le port est traversé par une rivière, La Vie, qui occasionne un courant qui a se moment là était d'environ 2 noeuds, ce qui n'a pas arrangé la situation. Je n'ai pas heurté la barre, de justesse, parce que ma vitesse était réduite, comme elle devait l'être et que j'ai eu de la chance !
Je ne suis pas retourné au port pour m'expliquer avec cet imbécile, parce que j'étais chassé par la marée. En plus, sûr d'être parfaitement incapable de me contrôler, je me serais mis moi-même en infraction... (si vous voyez ce que je veux dire)...
Mais après tout, qu'aurais-je gagné ? A quoi m'aurait servi une quelconque action à l'encontre de cet énergumène de premier plan ? Quels sont les moyens mis à ma disposition pour traîner un ignorant de la sorte devant une autorité compétente, et qu'en tirerais-je ? Mon voilier a bien sûr été dégradé... qui se responsabilisera ? Mon assurance a tout pris en charge, mais j'ai dû m'acquitter de 4000 Frs de de franchise... J'ai contacté le port par VHF, une fois dehors, qui s'est montré totalement impuissant et involontaire, et qui m'a de plus indiqué que ce comportement était connu de leurs services et qu'il n'y avait rien à faire.
Trouvez-vous tout ceci normal ? Suis-je en état légitime de chercher à en finir avec ce genre d'attitude ? Quel est votre opinion ? Encore une fois, essayons de ne pas généraliser en mettant tout le monde dans le même panier.
Merci à tous et à bientôt de vous lire.
Barry.
- Connectez-vous ou Inscrivez-vous pour commenter
11 commentaire(s)
-
Le 29 novembre, 2001 - 15:33Bonjour Barry,
sous prétexte qu'ils travaillent, ils se croient tout permis. Les pecheurs sont les chauffards de la mer, et c'est d'autant plus inadmissible qu'ils ont souvent des bateaux puissants.
A Marseille, ils entrent dans le port à 6 ou 8 noeuds, c'est infernal. Si tu dis quelque chose, ils le prennent de haut et te traitent de rigolo.
Perso, en ce qui concerne le problème de la vitesse dans le port, j'ai écris à l'administrateur des affaires maritimes qui ne m'a pas répondu. En mer, c'est pareil. Une histoire (encore) : Un jour, je naviguais au moteur sous pilote (cap constant)// à la cote, et j'avais un petit chalutier qui me rattrapais (travers arrière) par tribord, barre amarée ou sous pilote également puisque personne ne barrais. Au dernier moment, le pécheur a pris la barre et le bateau est venu à babord, à 100 mètres de moi. On s'est donc retrouvée dans une nouvelle situation, très rapprochée, et je me suis jeté sur le pilote pour le débrancher et envoyer à gauche toute. Ce con est passé à 10 mètres, en m'insultant (!) parce que je ne lui avais pas laissé la priorité (sic).
J'ai eu peur, mais surtout la rage de celui qui est dans son droit que l'autre bafoue.
J'ai attrapé la VHF et j'ai passé un message en SECURITE signalant le chalutier UNTEL, position, vitesse et cap, "naviguant sans respecter le RIPAM et constituant un danger pour la navigation". Message sans suite et sans réponse...
Selon que vous serez puissant (bien motorisé) ou misérable (sur un petit bateau), etc etc.
Le coup du message en sécutité sur 16, je l'ai refait l'année dernière, avec plus de succès : de porquerolles vers Calvi, à 10-15 milles de porquerolles, cap au 110, tu croises la route Espagne Gènes. 35 noeud de mistral, je suis sous GV 2 ris et inter tangoné, avec mer courte qui déferle, travers arrière. Il va faire nuit bientot (pourquoi mon clavier ne prend pas les accents circonflexes, mystère). Un petit cargo vétuste navigue vers Gènes, il va croiser ma route, je l'ai par tribord avant, en route de rencontre. Il est babord amure, à 40° du vent arrière. Inquiètude, signaux lumineux, appels VHF en anglais, rien n'y fait, il ne se déroute pas. Vite le tangon, et à border partout pour l'éviter. On s'est retrouvés en vrac, couchés par le vent, avec mer de travers. Un vague un peu plus grosse a frappé la coque et j'ai décollé du banc au vent, j'ai traversé le cockpit et je me suis retouvé à l'eau sous le vent, accroché dans les fillières.
Je lui ai refait le coup de la VHF, et cette fois ça a donné. J'ai eu une réponse du CROSSMED qui voulait savoir ce qui se passait, qui a maudit avec moi les cargos pourris (celui-ci était Grec), qui l'a surveillé au radar ensuite. Bien sur, ça ne sert à rien, mais c'était un peu de réconfort dans mon malheur. C'était pas un pécheur, donc je suis hors sujet et vous prie de m'en excuser, mais c'est une petite histoire de mer, bien modeste, en plus... Les revues nautiques, au lieu de nous gonfler avec leurs essais de complaisance de bateaux neufs, devraient lancer des sujets comme celui-çi. Mais s'attaquer à la péche, c'est pas demain la veille, n'est-ce-pas ?
Allez Barry, on est avec toi contre les cons, et Dieu sait qu'il y en a !
Amicalement,
Jean-Marc.- Connectez-vous ou inscrivez-vous pour commenter
-
Le 29 novembre, 2001 - 19:53
Tous ces faits sont hélas fréquents et de plus en plus nombreux. Il n'y a rien a y faire, tout le monde s'en fout. Les administrations si prompte a nous reprocher le manque d'une co....ie reglementaire, en premier. Il n'existe que deux reponses possibles. Aller a la peche soi-meme jusqu'a ce qu'il ne reste plus rien a pecher et qu'ils changent ou alors le contraire, ne plus rien leur acheter. Si on le fait tous ils changent aussi et la mer pourra peut-etre alors se repeupler et etre moins dangereuse. Probleme, si les poissons reviennent les c..s aussi.
On peut sans doute deja pas mal les empoisonner en gueulant contre nos " tres chers" elus quand ils les subventionnent. Non seulement ils nous menacent mais en plus on les paye. Charmant.Kaj
- Connectez-vous ou inscrivez-vous pour commenter
-
Le 30 novembre, 2001 - 04:31
Salut à tous et devise du jour :
Il faut toujours se méfier des professionnels de la profession !!! surtout lorsqu'il s'agit de pêcheurs.
A part ça j'ai vu des pecheurs sur des voiliers, ils sont pas maladroits les petits, mais c'est hélas vrai qu'ils n'ont plus le même comportement quand ils sont sur leur chalutiers. ça me fait vraiment penser à beaucoup de gars qui sont très sympas dans la vie mais dont le comportement change radicalement lorsqau'ils prennent le volant de leur bagnole.
Les réglements et les consignes de sécurité c'est pour les autres !!!! par pour les pros de la mer!
Je vous renvoie à fait divers tragique de cet été en Corse (Maccinagio) : Deux pro de la mer sur un voilier en partance pour le continent qui s'est fait couper en deux par d'autres professionnels de la mer (une vedette de la SNSM dont le patron est un pecheur), bilan un mort et un bateux coupé en deux.
Très cordialement- Connectez-vous ou inscrivez-vous pour commenter
-
Le 30 novembre, 2001 - 08:05
Salut Fred,
tu ne dors pas la nuit ?
Au sujet de l'accident en Corse cet été, il y a enquete. Si quelqu'un a des infos là-dessus, nous sommes preneurs, mais tant qu'il y a enquete, il ne faut pas juger : on ne sait pas ce qui s'est passé.
Amitiès.- Connectez-vous ou inscrivez-vous pour commenter
-
Le 30 novembre, 2001 - 17:55
j'ai une histoire dans ce genre: l'ete 2000 en regate de corsaire, a la fin d'une manche d'un parcours cotier aux abords des sept iles, tous les bateaux se sont mis au mouillage sur des gros corps morts devant une de ces iles.
Temps calme, on attendait tranquillement la manche suivante en mangeant et en disacuttant. Je precise que les bateaux etaient en chaine, alignés, par enivron 15 bateaux mais il n'y avait aucun probleme puisque pas de vent.
Tout allait bien jusqu'au moment ou une enorme vedette arriva pour enmener des touristes sur l'ile: ce fou allait a une vitesse enorme, faisant des vagues enormes.
Les plus rapides et ceux en queu de file reussirent a se detacher rapidement pour eviter le carnage. Grosse panique pour les corsaires laches a sec de toile, on a deroule le genois en vitesse pour etre manouvrant et ensuite envoye la gv.Premieres vagues passent, pas de degats et de nombreux corsaires sont encore au mouillage jusqu'a ce que le capitaine de lma vedette exigea que les autres corsaires quittent le corps mort (qui ne leur servait a rien). Pendant que tous les bateaux se detacherent, une autre vedette arriva de la meme maniere que l'autre: nous on etait sous voiles donc no problem mais popur ceux qui se detachaient, j'ai craint pour le matos.
Les deux vedettes avaient du communiquer par vhf pour decider que la 2eme allait arriver a fond egalement...
Notons quand meme que les pecheurs ne sont pas tous comme ça: il existe le trophe des pecheurs ou un truc comme ça sur figaro, prouvant que certains aiment et respectent la marine a voile, Franck Yves escoffier je crois est pecheur et a gagne la route du rhum en classe 2.....
a mediter,
Xavier- Connectez-vous ou inscrivez-vous pour commenter
-
Le 30 novembre, 2001 - 18:34
Salut à tous,
Je vois que je ne suis pas seul, et ça me conforte dans mon esprit. Passionnede420, ton histoire est éloquante, bien évidemment, car je ne parle que des pêcheurs, parce que je n'ai eu fort heureusement que ce problème là, mais bien d'autres pros de la mer, (fred, c'est ok avec toi aussi), abusent de leur "habitude" de la mer, et finissent par enfreindre les lois.
Il est arrivé un truc à une ex, qui est une petite histoire assez étonnante. Ils étaient en Corse (entre potes), avec un Dufour 41, appartenant au parents d'un des amis de mon ex... Ils avaient été placés sur le ponton d'accueil, derrière un ferry-boat gigantesque. Leur première et dernière nuit se passe bien, quand au matin, entre la biscotte et le croissant, ils entendent l'énorme bruit des moteurs du ferry qui se trouvait juste devant eux se mettre en route. Un peu plus tard, le ferry s'étant mis violemment en marche avant, une rivière halucinante est passée sous le Dufour, occasionnée par les hélices du ferry. Les 6 amarres ( !! ) du Dufour ont cédé, les taquets s'étant arrachés (ça me mène d'ailleurs à me poser des questions sur les Dufour, mais bon... passons...), et le bateau est allé s'écraser droit sur un "coin" de mûr en bêton auquel il s'était amarré, qui se trouvait derrière le ponton. Le voilier a été déclaré sinistré mais pas en perte totale, parce qu'il n'a pas coulé, puisqu'il se trouvait couché sur le ponton (faut le faire quand même... c'est pas petit comme canote !)... L'assureur a remboursé 400 000 Francs de travaux, des 650 000 F que le propriétaire a dû lourder pour retrouver son voilier en l'état... Le port ne s'est pas responsabilisé, quant à la compagnie de Ferry, bien évidemment, non plus. La loi a même estimé qu'ils n'étaient pas dans leur tord.
Qu'en pensez-vous ?
- Connectez-vous ou inscrivez-vous pour commenter
-
Le 2 décembre, 2001 - 11:19
Oui Osmose, il m'arrive de travailler la nuit...
J'étais à Maccinagio quand a eu lieu l'accident et je sais qu'il y a enquête pour laquelle nous n'avons toujours pas de réponse.
Je voulais simplement signaler que les accidents graves arrivent même aux professionnels. Tous les marins à bords du voilier et de la vedette de la SNSM étaient des pros de la mer.
Et, sur les quais après un tel accident, on était tous à s'interroger. Tous des pros aguerris aux procédures de nav. ça va très vite les pb.
Dans un autre domaine je vous renvoie au super bouquin d'Aldar Coles (navigation par gros temps) dans lequel il analyse des accidents. Un des cas part d'un problème d'alumette pour faire une soupe chaude et se termine par un bateau coulé. La description minutieuse de l'enchainement des faits pour aboutir à cette fin tragique pour le bateau est édifiante.
Bien à vous tous...
- Connectez-vous ou inscrivez-vous pour commenter
-
Le 2 décembre, 2001 - 14:23
Barry,
L'histoire de ton EX en Corse me fait mal au coeur. Savoir que des 'marins professionnels" qui savent ce qui va se passer prennent un malin plaisir à ne pas prevenir avant de pulvériser ton bateau c'est dégueulasse. Quant au port qui te place derrière un ferry c'est criminel.
Cela me conforte avec mes comportements lorsque j'arrive dans un port : discuter. Pourquoi cette place et pourquoi pas celle-là, j'ai besoin de ceci ou de cela. Comment marchent les douches. Pourquoi aussi cher .....
Et En Corse où il est vrai que tu es proche des ferry mastodontes (Porto, Ile Rousse, ...), il faut à tou prix discuter avec les capitaines de port. Je le fais systématiquement.En Bretagne, au Palais à Belle-ile, dans l'avant port, le premier Ferry du matin klaxone toujours pour te prévenir avant de mettre en marche. Il ne fait rien d'autre mais c'est déjà cela.
Bien à vous
- Connectez-vous ou inscrivez-vous pour commenter
-
Le 2 décembre, 2001 - 14:43
J'ai aussi des anecdotes mais elle ne concerne pas que des pécheurs.
Cela date de quelques années déjà (avant les batailles entre pêcheurs français et espagnoles au début des années 80).
Je traversais le Golfe de Gascogne à bord d'un ferro ciment de 15 mètres superbe, très toilé mais lourd (18 mètres de mat à 2 étages de bastaques, Solent et trinquette sans enrouleur,pas d'électronique, même pas de loch si ce n'est un loch à bateau (la ficelle avec les noeuds)).
La descente jusqu'à le Corogne s'est faite sous spi et tout les nuits les chalutiers espagnoles venait chaluter autour de nous. Au début je flipais mais en fait il n'y avait rien à craindre. Un des chalutier est même venu à couple la seconde nuit pour nous donner un sceau de poisson. Génial non !!!
Lors de la même croisière, en allant de la Corogne à Vigo, donc via le Cap Finistère, 25 noeuds de vent et jusqu'à 35 noeuds sous les cunimb, vent dans le nez.
On louvoyais dans le rail montant au Cap Finistère et là j'en croyais pas mes yeux. Les cargos, gaziers et autre porte container (même eux), nous ont tous pour le moins salué par des petits coups de corne. 2 cargos ont même signalé clairement, par des coup de barre francs, qu'il se détournait pour ne pas nous obliger à tirer un bord.
Ce devait être la croisière magique, ou l'aura du bateau en question, car cela ne m'est pas arrivé depuis. Il faut dire que c'est la seule fois ou je passais la Cap Finister avec des pointes à 35 noeuds de vent et des creux de 5 à 7 mètres.
Bien à vous tous...- Connectez-vous ou inscrivez-vous pour commenter
-
Le 2 décembre, 2001 - 17:07
Comme quoi, il ne faut pas mettre tous les crabes dans le même panier. Pour aller dans ton sens, Fred, en voivi une (histoire) :
Un été en Tunisie, sous spi avec 25 noeuds réels, je croise le car-ferry HABIB, qui néglige de se dérouter, m'obligeant à empaner en catastrophe. Je le maudit.
En fin d'été, je rentre en France à bord... du même car-Ferry (!). Au milieu du canal de Sardaigne, entre la Tunisie et la Sardaigne, le mistral souffle fort. Nous rattrappons à la nuit tombante un voilier français qui semble en difficulté, grand voile mal établie. Le car-ferry ralentit et contacte le voilier sur 16 (j'ai tout suivi à la VHF portable). Le skipper explique que non, il n'est pas en difficulté, encore moins en détresse et ne demande pas assistance, mais que le vent forcit et que la drisse de GV s'est coincée dans le mât pendant la prise du 2eme ris, que c'est la merde (le voilier tombe en travers, la mer est dure) et qu'il va devoir faire demi-tour et partir en fuite. Et bien, le car-ferry est resté 30 ou 40 minutes en panne, au vent du voilier, à 200 mètres environ, ce qui a coupé le vent et la mer sous son vent, et qui a permis à l'équipage du voilier de monter dans le mat et de décoincer la drisse. Il a fait cela de sa propre initiative, après avoir expliqué sa manoeuvre au skipper, qui s'étranglait de reconnaissance.
Je suis monté sur la passerelle serrer la main du commandant. Je m'en souviens comme si c'était cet été (il y a 15 ans, déjà).
Bon vent.- Connectez-vous ou inscrivez-vous pour commenter
-
Le 7 décembre, 2001 - 14:35
Bon... Cher Osmose, disons que ton mot sera le mot de la fin. Restons sur un point positif et tâchons d'être philosophes.
Sâchons reconnaître les bons comportements et faire preuve de bon sens. Je cros que notre message ne peut être que mieux véhiculé de cette manière, et dans tous les cas, merci à tous de votre participation.
A bon entendeur,
bon vent.Barry.
- Connectez-vous ou inscrivez-vous pour commenter
Discount Marine
Spécialiste de la vente d’électronique pour la plaisance, Discount Marine vous propose une sélection de produits parmi les plus grandes marques du nautisme. Vous cherchez un GPS, un sondeur, un radar, un pilote automatique, une radio VHF, du matériel de sécurité, ou d'accastillage ? Nous sommes là pour vous conseiller. Discount Marine, c'est aussi un espace communautaire avec des forums et des blogs pour discuter, partager, informer autour du nautisme.