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naufrage
naufrage
Posté le 21 juillet, 2003 - 18:00
28 lectures
13 commentaires
... pour ceux qui parlent un peu d'anglais: le link suivant:
http://www.dunbarlifeboat.org.uk/shouts_2003.htm
a causé pas mal de discussions sur les forums allemands ...
Bernhard
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13 commentaire(s)
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Le 22 juillet, 2003 - 09:45c'est dur de juger sans connaitre l'endroit precisement et sur des photos, d'experience les images applatisse enormement la mer...
Dans tous les cas ca fait mal au coeur et les phenomene de deferlante a l'antrée des ports sont tjrs delicats a gere, ceux qui sont a cap breton savent precisement de quoi je parle...- Connectez-vous ou inscrivez-vous pour commenter
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Le 22 juillet, 2003 - 12:19Bigre de bougre
je ne connais pas non plus l'endroit, mais j'ai l'impression que le "harbour" est plutôt une crique non?
amha, et cela m'est arrivé aussi avec des conséquences uniquement sur mon amour propre, vu le moment ou d'après les photos, Noblesse a talonné, il manquait de toute façon pas mal d'eau pour que le bateau puisse aller plus loin.
en tout cas, ça fait vraiment froid dans le dos
bonnes nav à tous
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Le 22 juillet, 2003 - 15:26
C'est bien un port et non une crique. Il y a une photo aerienne du port sur le site. Par contre, il me semble que le pavillon de Noblesse est Hollandais et non Allemand.
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Le 23 juillet, 2003 - 22:44
une bonne matière à réflexion...
l'animation ( dernière photo en bas à gauche ) qui montre en une succession de vues bien enchaînées le bateau de sa perte de contrôle à sa destruction est absolument spectaculaire et ... didactique.
La vue aérienne du "hâvre", sur le site de la station de sauvetage permet de comprendre qu'il faut viser juste ( et savoir où l'on met les pieds avant) pour entrer en cet abri.
(Harbour signifie étymologiquement "hâvre", c'est-à-dire port naturel, par oppostion à "Port" 'aménagé. Au cours de l'histoire, de nombreux abris naturels on été aménagés en ports, tout en gardant, bien sur leur nom propre de Harbour, d'où la généralisation de ce dernier dans le sens de port.)
Celui-ci, bien protégé par les digues reliant la terre à un ilot, semble en fait un simple mouillage bien abrité, mais d'un accès de toute évidence délicat.
Au Cap d'Agde, dans des conditions nettement moins acrobatiques, plusieurs bateaux ont percuté le rocher de l'âne (environ 1 m d'eau, devant le fort, la chaussée qui s'étend au Sud du fort (0,5 à 0,9 m d'eau) et la roche de la Lauze bordant la droite du chenal (environ 1,4 md'eau) pourtant signalée par une tourelle... avec au moins deux pertes totales du bateau ( j'ai été témoin, matériellement et juridiquement de l'une d'elles)
En tout cas merci pour ce document tout à fait remarquable- Connectez-vous ou inscrivez-vous pour commenter
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Le 27 juillet, 2003 - 16:27
J'ai du mal à cpmprendre comment ceci a pu arriver: quand on possède un bateu pareil (je pense que c'est un Hallberg-Rassy 42), on devrait être capable de calculer un niveau d'eau au port non?
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Le 27 juillet, 2003 - 22:47
plus que difficile de juger, faute d'avoir été sur place. Peut-être que, "sonné" par le gros temps (depuis combien de temps s'y trouvait-il?), l'équipage est sorti du chenal où il fallait virer serré pour finir d'entrer dans le "port", ou bien a-t-il fait une grosse embardée qui a amené le bateau, poussé par une lame à "passer sur sa barre". Qui qu'il en soit, une fois qu'il a talonné, il a été totalement hors de contrôle - tout le monde n'est pas Tabarly, ni tous les bateaux "Pen Duick III".
Pour en avoir le coeur net, il faudrait repasser un certain nombre de fois la séquence et l'examiner attentivement chaque image en l'arrêtant le temps qu'il faut.- Connectez-vous ou inscrivez-vous pour commenter
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Le 1 août, 2003 - 17:50
finalement, j'ai lu attentivement les rapports anglais, et examiné les photos à la loupe, une par une . Il n'y a pas de doute: encore un qui a voulu entrer sans eau ou presque dans un bassin d'échouage:
conditions: vent de NE, dans un coin assez pourri, caillouteux et exposé aux vents forts du large. Vagues de 2,5m, tentative (!) d'entrer à 1/2 heure de la marée basse (le genre: j'en ai marre de me faire b., je rentre à terre!). Le bateau talonne, sous l'effet des rouleaux et d'un fort ressac de la jetée de gauche sur la photo est poussé sur la falaise de droite, où il est détruit malgré les efforts des sauveteurs. De plus, le mât gratte la falaise et fait tomber des pierres sur le pont!
Il n'y a pas de morts, quelques contusions et écorchures. C'est un bateau Hollandais; j'espère qu'il est bien assuré.- Connectez-vous ou inscrivez-vous pour commenter
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Le 1 août, 2003 - 17:58
bien vu Spot et Johan. Cela dit il est une fois plus confirmé que par la grâce d'un gros chèque d'achat d'un beau bateau personne n'est jusqu'à présent devenu un capitaine avisé et expérimenté; sinon ça se saurait. Et vraiment rien à faire non plus pour que le meilleurs des voiliers supplée au pied levé son équipage défaillant (c'est bien dommage!)
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Le 3 août, 2003 - 10:15
See site www.dunbarlifeboat.org.uk. Then gallery Shouts 2003 The yacht Noblesse was lost in the entrance of the harbour of Dunbar 40 miles east of Edingburgh. In addition to the given information on the website the time was 1h 30 minutes before low water and the swell outside was about 0,2 - 0,3 m. Windforce 3 beaufort. The big swells only appears at the direct entrance ( last 30 m ) once every 4-5 minutes so cannot be seen in advance. The charted depths on the detail Imray chart C27 2003 and new pilot( eastcoast scotland 2003) in front of the entrance(2 m) and in the entrance (1m) are not correct. Subtract 1 m at least. Also Macmillan Reeds give 0,9 m in the entrance but there is notso much water. With the rise of tide there should have been 3.5 m at least at the place of fondering but there was not. At low tide by normal springs the locals tell they can walk through the entrance without getting wet knees. The local yachts and vessels enter in the line 132 degrees after halftide and wait untill the three big swells have past and then enter the harbour. Also the charted depth in the harbour ( 1.6 m) is 1 m less. As there is no warning in the pilots please be verry prudent ( 4 yachts are lost here in the last 5 years) The HR42 Noblesse is totally lost. The only thing we could take abroad were our passports and credit card. G van der Horst Watermolen 35 1135 LH Edam Netherlands.
Le temoignage d'une personne presente à bord, paru sur classics-hrs.
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Le 3 août, 2003 - 11:10
intéressant, parce que, du côté Anglais, j'avais eu comme données: vagues de 8 pieds, ( ce qui semblait correspondre aux photos), et tentative d'entrée dans le port 1/2 heure avant la marée basse.
Merci pour les nouvelles informations.
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Le 3 août, 2003 - 11:18
je viens de relire trés attentivement le rapport ci-dessus.
Une conclusion DE LA PLUS HAUTE IMPORTANCE: être plus que méfiant en ce qui concerne les petits ports dans les endroits "tordus", quelles que soient les instruction nautiques et aures "pilotes" qu'on a pu consulter.
et mes excuses au capitaine du "Noblesse": dans les mêmes circonstances, avec les mêmes informations, tout le monde aurait été piégé.
Maintenant, on saura comment entrer à Dunbar (mais je préfère plutôt faire escale ailleurs...)- Connectez-vous ou inscrivez-vous pour commenter
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Le 4 août, 2003 - 07:17
Quand même... un HR42 a un tirant d'eau de 2 m! Même si la carte et/ou pilote etaient correctes, c'etait risqué non?
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Le 16 août, 2003 - 10:20
C ''est le problème des choix et de la prise de décision dès qu'on sort des conditions faciles... Cours et revues nautiques leur laissent peu sinon pas de place. Il faut pour chaque décision faire un calcul ou une estimation de l'approximation (la moins optimiste) et prévoir la marge de sécurité, ainsi que la manoeuvre de dégagement si les choses ne se produisent pas exactement comme on l'aurait souhaité. Si on trace une route sous la forme d'un trait, ce n'est qu'une représentation: la réalité est la "zone d'incertitude" qu'il faut définir le plus honnêtement possible.
C'est un problème plus culturel que technique et nous y sommes tous confrontés à un moment ou à l'autre, que nous soyions amateurs ou professionnels.
Je viens de relire un excellent article du Docteur Glin Bennet sur le n°808 de Septembre 1973 de la revue "Yachting Monthly" sur "les dangers de la fatigue" (, déconcentration, erreurs de navigation,erreurs de jugement et de prises de décisions, fausses images mentales, illusions, hallucinations, léthargie, etc...) et la discipline intellectuelle pour y faire face..
En ce qui me concerne, mon attitude personelle est d'augmenter la marge de sécurité en fonction de la fatigue, et d'augmenter les vérifications et les recoupements de calculs en me méfiant des obsevations visuelles.
C'est l'un des aspects de la richesse de la navigation qui dépasse largement la conduite d'un véhicule, où le fait de "passer la main" à un fonctionnement purement technique et plus ou moins automatisé.
bon vent à tous
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