Jalousies , complexes...ASSEZ

Jalousies , complexes...ASSEZ

Posté le 4 mai, 2003 - 20:44
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Bonsoir

J'en ai assez de cette jalousie ! Jadis , dans le monde de la voile on rencontrait des pasionnes qui ne regardaient pas le flacon et avaient l'ivresse . Aujourd'hui , plus personne n'ose se regarder .
Il a un plus gros bateau , il va plus vite , il est plus neuf ....je fais comme si je ne le voyais pas .

N'est il pas plaisant de voir tous ces bateaux , et surtout ceux qui sont un peu differents ?
Les petits ne sont ils pas aussi beaux sur l'eau ?
N'y a t il que leur prix qui les rend beaux et attirants ?

J'aimerais tellement trouver des gens capable de naviguer pour le plaisir , de la mer et des bateaux sans repeter les tares des terriens et de leurs complexes .

A bientot

CE

15 commentaire(s)
  • CE
    CE
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    Second maître
    Inscription : 31/01/2000
    Messages : 10
    Le 7 mai, 2003 - 22:25

    D'ailleurs , il me semble que ce genre d'attitude se rencontre chez les proprietaires de bateaux deja assez chers ...Chez ceux qui utilisent le bateau aussi , comme element de reconnaissance , signe exterieur de richesse donc dans leur esprit de reussite. Ceux qui n'ont que l'avoir pour etre .

    La mercedes , la villa et le yacht .On dirait du TATI .

  • maximus
    maximus
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    Moussaillon
    Inscription : 29/03/2003
    Messages : 3
    Le 9 mai, 2003 - 10:08

    Oui
    ce genre d'état d'esprit d'ailleurs on le trouve surtout chez ceux qui
    naviguent peu, ceux qui ont des bateaux arapêtes bien accroché au poton,
    mais bon que voulez vous, il faut de tout pour faire un monde.
    J'ai appris avec "surprise" que l'on pouvez se faire trés plaisir avec un petit bateau, et le plaisir est d'autant plus grand lorsqu' on pense au coût
    annuel.

    Amicalement

  • Flok
    Flok
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    Moussaillon
    Inscription : 30/06/2001
    Messages : 1
    Le 9 mai, 2003 - 12:53

    De toute façon, les bateaux, c'est comme les papas, c'est toujours le sien le + beau :)
    Je plaisante...

    Ceci dit, je suis entièrement d'accord avec vous. Certains oublient très souvent de se faire plaisir et d'etre heureux avec ce qu'ils ont. Mais dites vous que ces jaloux sont les + malheureux, il qu'il vaut mieux les plaindre que de les condamner: il y aura toujours un bateau plus beau et plus chèr que le leur et de ce fait, ce seront d'éternels insatisfaits!

  • piccolo
    piccolo
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    Matelot
    Inscription : 31/01/2001
    Messages : 1
    Le 9 mai, 2003 - 14:30

    Je ne connais aucun insatisfait dans mon voisinage, cela dit, il est toujours intéressant de voir évoluer un bateau plus beau que le sien. J'ai eu cette agréable surprise samedi dernier, lorsqu'un superbe ketch bois, d'époque, garde-robe neuve, nous a doublé, en souriant. Nous étions très heureux à bord de voir cette merveille. Pour les bateau 'arapèdes', et non 'arapètes', à moins que l'orthographe change de l'atlantique à la méditerrannée, ce qui est possible, et bien pour ces bateaux là, c'est vrai qu'ils transforment nos ports en cloaque, l'été, et c'est bien dommage. Pour le possesseur de petit bateau, statistiquement, c'est bien connu, sa moyenne de sortie annuelle est bien supérieure aux gros, qui doivent souvent attendre un équipage avant de sortir.... Vive les petits bateaux !

  • CE
    CE
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    Second maître
    Inscription : 31/01/2000
    Messages : 10
    Le 11 mai, 2003 - 22:10

    Bonsoir

    C'est vrai que cote soucis , un petit bateau c'est super , mais un gros bateau ou du moins , un plus gros , donne parfois le plaisir d'un beau passage a la mer , un mouvement d'etrave plus doux , des reactions au vent et a la vague plus souples .
    Et puis , le confort en mer , a l'escale...ca compte aussi , et la famille ne s'en plaint jamais !

    La difficulte est de trouver les limites du compromis confort , vitesse , beaute , prix ; et ces limites ne sont evidemment pas les memes pour tout le monde et , malheureusement parfois ou heureusement d'autres fois , elles peuvent varier au cours de la vie .

  • piccolo
    piccolo
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    Matelot
    Inscription : 31/01/2001
    Messages : 1
    Le 11 mai, 2003 - 23:56

    Oui, absolument d'accord, et c'est pour cela que le bateau des copains est bien utile, quand l'on veut passer un agréable moment sur un bateau plus gros. A partir de 7m, chez nous les prix montent, lorsque l'on veut caréner par exemple. A partir de 7,5m, alors là, le prix double pratiquement, que ce soit au niveau du travelift, ou du ponton. J'estime donc qu'avec un programme de navigation cotier, un budget limité pour l'entretien annuel, et la possibilité de dépenser ailleurs, le budget loisirs, j'estime qu'une petite taille sied très bien, pour mon cas. Je n'essaie cependant pas de dire : choisissez un petit bateau ; tout simplement car chacun est libre, et qu'évidemement, un plus gros sera plus confortable, à l'usage. Bonsoir.

  • Windjammer
    Windjammer
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    Matelot
    Inscription : 11/04/2003
    Messages : 1
    Le 14 mai, 2003 - 23:27

    et pourquoi, dites-moi ? Ce qu'on gagne d'un côté, on le perd de l'autre (et réciproquement) qu'il s'agisse de sa femme, de sa maison ou de son bateau.
    je vous offre mes observations personnelles, issues de nombre de navigations diverses sur une quantité de types de bateaux:
    un grand bateau, c'est très agréable une fois sorti du port, mais il faut en sortir, et surtout y entrer. Et puis les petits mouillages encombrés, où l'on ne passe pas, où le tirant d'eau oblige à de longs trajets en annexe -avec vent et clapot parfois- (et ,pour mémoire: le doux ronronnement du groupe électrogène, pour tous les trucs électriques dont ces caravanes à voiles sont truffées) Donc: un grand bateau, avec un ou deux solides équipiers expérimentés, et un patron qui paye les énormes frais ( +/- 10% par an du prix d'achat du navire). J'ai beaucoup apprécié cette formule en tant que matelot, puis second, puis skipper.
    A partir de 12 mètres, pour que le bateau reste en bon état,il faut soit vivre à bord, soit avoir un marin à l'année, ou bien un contrat de gardiennage et d'entretien un chantier, à condition que celui-ci soit sérieux, ce qui n'est pas toujours le cas.
    on peut pratiquement tout se permettre avec un bateau de 9 mètres: dans les années 1955-1960, c'était considéré comme un grand bateau. A l'époque, on naviguait allègement entre Plymouth et Santander avec des voiliers de 7 à 8 mètres: la 3° catégorie commençait à 2 tonneaux de jauge brute et permettait de naviguer jusqu'à 100 milles d'un abri. Les dessins récents sont encore plus spacieux dans ces mêmes longueurs. Pour se régaler du fond des estuaires, des petits archipels, des rias et des petits ports à marée, il vaut mieux avoir moins d'1,10 m de tirant d'eau (et des béquilles: on dort mal couché sur le côté, avec en plus les objets aui dégringolent au fur et à mesure que la marée baisse), au plusd d'1,30 m - c'est déja beaucoup-. Avec un bateau pas trop grand, on se déséchoue facilement quand on "sonde avec la suille".
    un bateau, c'est fait pour naviguer, peu importe celui du voisin, sur lequel, s'il l'on est sympa (et le voisin aussi, il y en a ), on se retrouvera un jour où l'autre à border les écoutes.
    Ces dernières années, j'ai navigué entre le golfe du Morbihan et la Bretagne ( jusque et y compris aux fêtes et aus sorties de Brest 2000 ) avec un cata sans cabine: une petite tente en tenait tant bien que la lieu en mer, et deux tentes igloo sur les trampolines à l'avant pouvaient loger 4 à 6 personnes au mouillage;
    J'ai aussi pratiqué une navigation que j'ai beaucoup apprécié, entre Noirmoutiers, la Bretagne Sud, puis jusqu'à Santander, avec un excellent "First 18" (5,90m), dont la tenue de mer et la vitesse étaient un régal; seulement un peu juste quant à la place intérieure ( il est vrai que je lui demandais un peu trop, avec une grosse annexes pneumatique, dans le coffre, et le vélo pliant -c'est commode, mais vraiment très facultatif -sur l'une des couchettes arrière- )Dans l'un comme l'autre cas , je n'ai jamais ressenti l'ombre d'une jalousie que eût terni mon plaisir fort et entier de naviguer .Dois-je ajouter que pendant 4 mois, dans les ports et les mouillages compris, je n'ai pas une seule fois utilisé le moteur sur le "First", tant était grande sa maniabilité.
    De fait, ayant toujours fait ce que j'ai voulu avec le bateau que j'avais sous la main, ce qui veut dire en fonction de mes possibilités et de celles de ce bateau, j'ai toujours eu le bateau idéal. ( j'ai d'ailleurs écrit un message dans ce forum sous ce titre - le bateau idéal - où je dis la même chose d'une manière un peu différente.)
    alors, bon vent, et paix, force et joie par et avec le voilier qui est ou sera le vôtre

  • piccolo
    piccolo
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    Matelot
    Inscription : 31/01/2001
    Messages : 1
    Le 15 mai, 2003 - 01:14

    Tout à fait d'accord, sur le fait qu'avec une passe petite, mieux vaut avoir une petite longueur à offrir, plutot qu'une grosse. Il y a deux semaines, par force 8 ou 9 -je suis sur que le vent dépassait les 74kmhs-, j'ai dû mettre le petit 4cv à fond, plus les voiles sur le 2° ris, pour pouvoir être manoeuvrant, le vent vent étant perpendiculaire à la passe. Sortie éprouvante, car je ne voulais pas sortir ce jour là. Seulement voila, un impondérable du nom de Phili... qui adore se faire peur, et pousser le matériel dans ses derniers retranchements. J'ai perdu ce jour là quelques coulisseaux -6-, et aussi un équipier qui ne sera plus mon hôte... Mais je m'éloigne encore.. Pour le tirant d'eau aussi, c'est bien d'être petit ; bien que les parages de la bretagne sud et de ses passes entre les rochers soient bien différents d'ici, où de cotes, il n'est que de falaises. Pour la maniabilité, le mini-transat, dés passé les digues, se manie comme une jeune fille, pour mon plus grand plaisir. Il se laisse manier à la longe, comme un poulain, et se cale tranquillement, sans a-coups. A St Cyprien, mon port d'attache, j'ai remarqué, comme dans d'autres ports d'ailleurs, que les gros ne sortent jamais ou presque. Et chaque fois, de me demander stupéfait quelle lubie a pu pousser celui-la, à acheter un bateau. Par contre, les petits, c'est autre chose... Bateaux de passionnés, ils sont toujours dehors ! Allez y comprendre quelque chose ; moi, j'en perds mon latin. Salut.

  • Windjammer
    Windjammer
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    Matelot
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    Messages : 1
    Le 15 mai, 2003 - 11:50

    la réponse est simple: en mer, le gros bateau est le plus agréable et bien plus confortable ( encore que pour manier une grande et grosse toile au-dessus de force 5, ce n'est pas toujours évident ). Et plus il est grand, plus c'est pire, disait le capitaine Le Connec: l'un de mes anciens patrons avait un Ketch de 37 mètres hors-tout ("Talofa"), il fallait ( pour la règlementation) un capitaine au longs cours à bord, le mât mesurait 45 mètres, les voiles à l'avenant, en tissu spécial raide et lourd, un spi de 600m2. La manoeuvre de bastaques, malgré les 8 hommes d'équipage, était de la haute voltige et, dans l'ensemble, le gréement courant était aussi dangereux que les appareaux d'un chalutier. Sortir d'Antibes et y rentrer était si délicat et contraignant qu'il servait essentiellement à des réceptions à bord, et au séjour du propriétaire. Cela ne m'a jamais dérangé, et cet homme était d'une grande correction, payait bien, habillait l'équipage ( en blanc) ; le logement était vaste et la nourriture de qualité, avec du champagne Lanson rosé à volonté - ce qui est plutôt rare au niveau des équipages-.
    Mais il n'était pas question de naviguer. Sur un autre bateau qu'il possédait ( "l'Idole", "seulement" 18m, 4 hommes d'équipage) nous sortions tous les jours .....de Cannes aux îles de Lérins. Une fois, nous avons osé aller jusqu'à Saint Tropez, parce qu'une locataire avait à tout prix voulu se faire voir avec "son" voilier amarré devant la terrasse de Sénéquier !
    Où il y a de la gêne , il n'y a pas de plaisir, et, à moins d'être particulièrement costaud, un grand bateau devient rapidement une vraie galère quand il faut rentrer quelque part, ou quand le vent fraîchit.
    Comme la majorité des propriétaires de voiliers est plutôt généralement très moyenne dans le domaine des manoeuvres de port ( par la faute d'un enseignement officiel qui apprend plus la régate que la manoeuvre, et du manque de pratique - 3 semaines par an ne font pas intégrer la multitude de cas qui demandent chacun une évaluation des conditions, un choix et une pratique particulière, ainsi qu'une adaptation des réflexes -) on assiste à l'arrivée -mon équipage les guettait chaque fin d'après-midi- à des scènes réellement comiques ( pas pour tout le monde, bien sûr ) A noter qu'en marine marchande, il faut 60 mois de navigation effective pour être en possession d'un brevet de commandement ... alors qu'on a déja une bonne expérience (dont il est tenu compte au cas par cas pour des "dérogations" ponctuelles: cette administration est loin d'être idiote. Le critère absolu, en marine marchande, est la sécurité., donc nécéssairement la compétence)

    Ce qui me semble important pour le plaisir, qui est la finalité essentielle de la navigation de plaisance, c'est de pouvoir sortir quand on veut, et de faire ce qu'on veut, et pour cela savoir ce que l'on veut, en tout cas ne pas "galérer", ni se mettre dans de sales draps: pour cela, il faut connaître ses limiles avec le bateau sur lequel on est.
    Le plus grand de mes voiliers personnels mesurait 13 m hors tout, mais du fait qu'il était très léger et que j'avais une place de port bien abritée et facilement accessible , exactement dans le sens des vents dominants, je sortais et rentrais plusieurs fois par semaine, avec l'aide d'un excellent équipier, à la voile ( un peu pour la pub et le spectacle, beaucoup pour le plaisir ). Mais je n'aurais pas fait cela dans une autre configuration.

    Voici quelques années, j'ai vendu un bateau neuf au président du Comité Central des Armateurs de France. Comme cet homme n'avait rien à prouver ni quant à la fortune, ni quant au pouvoir, et qu'il voulait un bon bateau, stable, maniable, sûr, suffisamment rapide, avec lequel il pourrait emmener sa femme sans lui faire peur et sortir sans difficultés tous les jours où il en aurait envie, je m'étais porté garant des qualités d'un bateau que je lui avais fait visiter au salon nautique: le " Garbi" d'Amel, de 6,50m dont Brémaud avait repris la construction. J'ai livré ce bateau par mer, de Cap d'Agde à Saint Raphaël, pour fignoler la mise au point ainsi que faire plaisir au propriétaire en lui montrant que son bateau était un "vrai" qui pouvait naviguer sérieusement.. Avec l'un de mes équipers habituels et ma fille, alors âgée de 7 ans, j'ai fait la route ( que j'appelais "route de l'autobus", car je passais généralement devant les mêmes amers à la même heure) comme d'habitude, en 24 heures et tout à la voile.
    Sitôt arrivé, il m'a demandé si je n'étais pas trop fatigué et acceptais de faire un tour de prise en mains tout de suite. Nous sommes donc sortis du port, et dans un temps idéal ( ponant, force 4) . Je suis parti en laissant un propriétaire de voilier heureux, sachant qu'il le serait longtemps.

    Il arrive que des contraintes de l'existence m'empêchent de naviguer sur la mer, et en "vraie" croisière.. Alors, je ne me lamente pas: je sors mon vieux "Sunfish" de sa remise, pose ses 60 kilogs sur sa remorque, et pars faire des navigations qui me seraient impossibles avec un bateau plus important: le lac d'Annecy, des endroits de Porquerolles totalement inaccessibles à tout autre embarcation, des cheminements tortueux dans les marais de l'île de Ré, et même "Brest 96": 35 milles en 10 heures au milieu de la flotte des "vieux gréements". A Antigua, j'allais tous les jours chercher mon courrier en (ou plutôt "sur") "Sunfish": il n'y avait que 3 kilomètres et demi à faire par la route, et 1h1/2 par la mer, donc, je choisissais la mer: sortir de la baie, louvoyer énergiquement contre l'Alizé, rentrer dans l'autre baie, prendre le courrier, ressortir, et revenir dans un long surf en se tenant perché le plus longtemps possible sur la crête des vagues. Pendant ce temps, mon "grand" sloop restait sagement, avec ses 9 tonnes et ses 2,40m de tirant d'eau sur son mouillage dans la première baie.
    Toute cette réflexion par écrit m'amène à penser que le bateau est bien moins important que ce que l'on veut faire au moyen d'un bateau: la plupart du temps, son programme, ses ambitions, ou ses joies de naviguer ( ou de pêcher, ou de régater: j'ai éprouvé d'intenses plaisirs à faire le championnat "international" des Cazavants à l'île de Ré, ou le "prix Camembert", ou prendre de bons départs dans des régates locales de "Laser" - seulement des départs, car les voiles des bateaux du club étaient tellement pourries que je ne pouvais pas "tenir" les autres au près- peu importe, l'ambiance et le plaisir y étaient) demandent un bateau bien moins coûteux et encombrant que ce que les fabricants voudraient faire acheter. Mais après tout, chacun est libre de rouler en Ferrari sur une route départementale limitée à 90km/h, circuler avec un gros "4x4" dans les ruelles des vieux quartiers de Paris ( i l y a même eu un début de mode d'utilisation de tracteurs de semi-remorques américains, mais cela n'a pas "pris" - à cause des restrictions à la circulation des poids lourds? -)
    et puis, comme disait l'un de mes premiers maîtres ès-navigation: "ça fait marcher le commerce"

    Au fond, les questions du forume sont d'excellents "remue-méninges". En y réféchissant, voire en essayant d'y répondre, on clarifie et on précise plus ou moins ses propres notions,sa perception du monde de la mer et même du monde tout cout et , en y réfléchissant, cela permet d'épanouir son propre bonheur et sa qualité de vie.

  • CE
    CE
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    Second maître
    Inscription : 31/01/2000
    Messages : 10
    Le 15 mai, 2003 - 19:25

    Bonsoir

    Je ne suis que partiellement d'accord avec vous ! Je trouve en effet que vous opposez trop facilement gros et petit bateaux au travers d'une description assez caricaturale , mais pas completement fausse , de leurs proprietaires .

    Je n'aime pas beaucoup parler de moi , je prefere etre avec les gens pour les apprecier selon mes criteres plutot que les entendre se raconter et ne les connaitre qu'au travers de leur propre idee d'eux memes .

    Tout ca pour m'excuser de le faire !!!

    Je navigue en famille ( 2 petites filles ) ou seul sur notre bateau , apres avoir navigue en couple sur le precedent , et en solitaire sur les precedents .

    En fonction de mes activites professionnelles , j'ai habite au cours de toutes ces annees a des distances tres differentes de mon bateau . Pendant plusieurs annees , je n'ai pu malheureusement naviguer que 4 semaines par an , mais j'en revais pendant 11 mois , il etait gros et etait toute notre vie . J'ai pu grace a lui vivre ma passion sans que ma famille en souffre et meme plus , ma famille a appris a aimer cette vie .

    Aujourd'hui , habitant a cote de lui , ce bateau sort regulierement , ce qui veut dire en fonction de mes disponibilites , plusieurs fois par mois .
    Meme lorsque nous vivions a bord ( 3 ans ) , nous sortions presque tous les week end .

    Je sors souvent seul , malheureusement car j'aime partager les plaisirs , fais les manoeuvres a la voile chaque fois que cela est possible ( tres souvent ) et ne suis pas un gros musculeux !

    Sur mes anciens bateaux , je n'en faisais pas beaucoup plus malgre la difference de taille .

    Par contre , ce que j'aime dans les bateaux n'a rien a voir avec leur taille , seulement leur allure me fait rever , grands ou petits , et c'est pour cela que j'aime les voir venir mouiller a cote de moi , a la voile si possible .

  • piccolo
    piccolo
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    Matelot
    Inscription : 31/01/2001
    Messages : 1
    Le 15 mai, 2003 - 22:09

    L'idée du texte est intéressante, mais toutes ces fautes, cela gâche tout, et fausse votre texte. Pourquoi ne pas demander à votre femme ou vos enfants de pianoter à votre place ? Le texte n'en serait que cohérent, et le public de ce forum se plairait à vous lire. Merci pour nous, pauvres lecteurs, qui essayons d'y voir clair, dans tout cet 'embrouillamini'.

  • CE
    CE
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    Second maître
    Inscription : 31/01/2000
    Messages : 10
    Le 16 mai, 2003 - 21:42

    mille excuses . Faisant trop souvent plusieurs choses a la fois , j'en escamote parfois , souvent ...

    Je tacherai de mieux faire

    Bonsoir

  • Windjammer
    Windjammer
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    Matelot
    Inscription : 11/04/2003
    Messages : 1
    Le 17 mai, 2003 - 00:06

    Loin de moi d'idée que la valeur des propriétaires de voiliers soit toujours inversement proportionnelle à la taille de leur bateau. Plus précisément que, sur le plan général, il est toujours plus facile de sortir et de rentrer un bateau moins encombrant, avec moins de fardage, d'inertie, de tirant d'eau, que le contraire. Cela dit, il y a des exceptions, mais qui restent telles: j'ai vu Alain Colas sortir son énorme 4 mâts - au moteur, mais la taille et le tirant d'eau d'un petit cargo - du sas de La Pallice, avec seulement 4 équipiers - le pilote, obligatoire au regard de la règlementation, ne disait pas un mot: ce n'était pas nécéssaire. Je l'ai vu aussi sortir à la voile un "Beaufort 16" d'entre les pannes du port de Cap d'Agde: la maîtrise! Je ne doute pas que des gens de moins haute volée, mais en quelque sorte des passionnés, et de ce fait très appliqués, ne se hissent à un niveau intéressant, même sans atteindre ces sommets: j'ai vu un jour l'un de mes élèves répéter toute une après-midi , de lui-même, sur un bateau qui avait beaucoup d'erre, la même prise de coffre, qu'il finit par exécuter à la perfection, au décimètre près. La maîtrise du bateau ne vient que de la solution pratique du plus grand nombre de cas possibles. Je me souviens d'une discussion avec Olivier de Kersauzon en 1968, où il m'expliquait qu'en raison de cela, les résultats des régates et des courses allaient nécéssairement passer dans les mains des professionnels., ce qui était une idée neuve à l'époque (même s'il y avait déja,et depuis ,longtemps, un bon nombre de psuedo-amateurs)
    Je trouve votre façon de naviguer, compte tenu des contraintes de votre temps libre, tout à fait sympathique.
    La navigation est une extraordinaire activité d'éveil pour les enfants : j'ai surpris un jour ma fille en train d'acquérir pa elle-même la notion de ce qui flotte et de ce qui coule au moyen de la méthode expérimentale. Par chance, le bateau était mouillé sur de petits fonds de sable
    De fait, pendant quelque temps, j'ai vécu en famille 9 mois par an sur un bateau assez volumineux qui me tenait lieu de logement, de bureau et d'atelier. Ma fille est venue à bord à l'âge de 5 ans, après avoir appris à nager , ou plutôt à survivre en surface sans paniquer, et sous un régime de consignes assez strictes: toujours sous le regard d'un adulte désigné ou auto-désigné (c'était le "quart de gamine") au port ( le danger se présente au moment où l'enfant monte à bord ou descend, surtout s'il porte des objets ou des jouets: elle est ainsi tombée deux fois) ou a la mer par beau temps. Au-dessus de force 4, impérativement à l'intérieur. Un accident de chien ou de chat, c'est dommage pour la pauvre bête, mais d'être humain, pis encore d'enfant, je ne pourrais de la vie me le pardonner.
    L'année suivante, elle a commencé à apprendre à barrer un quarter-tonner par petit temps ( le problème majeur était qu'elle avait des difficultés à voir au-dessus du roof), ainsi que des embarcations à moteur en vitesse lente, et à canoter à deux avirons avec son petit canot pneumatique, au mouillage ou dans le port , relié au bateau par une longue ficelle.
    Et bien plus tard, elle s'est engagée dans la Royale.

    Incidemment, je n'ai perdu un chien qu'une fois, et nous l'avons récupéré au bout d'une heure, vivant. Sa propriétaire en avait déja fait l'oraison funèbre: " il avait un pedigree et valait 3.000 f!"

  • merlain
    merlain
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    Maître
    Inscription : 21/06/2003
    Messages : 25
    Le 6 juillet, 2003 - 00:26

    Bonjour à tous et à toutes

    Je nai pas d'experience en mer et je ne part que le week end prochain !!!
    Je ne sait pas quel taille on les bateaux des Glénans, toutefois, ils doivent etres emplement suffisant pour mes capacités. (bref, on va s'éclater !)
    Jai regarder sur le net, dans les bateaux d'ocase (AYC). Mon choix (novice) c'est plutot porté sur un sloop, Super Arlequin de 1974 de 9m20 sur 2m92 et 1m70 de tirant d'eau, un moteur 10cv Volvo penta diesel. Polyester 2 cabines, 6 couchettes. Pour 15245 € ( soit 100 000 F). Je sais pas si je pourrai le manier tout seul, mais l'idée est sympa!
    Je pense que si quelqu'un veut naviguer, il peut, c'est qu'une question de volonté. Alors ce qu'on les autres, hé bien, temps mieux pour eux!
    L'important c'est d"y etres ou de participés...

    Amicalement 8)

  • kaj
    kaj
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    Premier maître
    Inscription : 30/06/2000
    Messages : 9
    Le 6 juillet, 2003 - 21:22

    Nous avons navigue 20 ans durant sur un petit voilier de moins de 7 m et nous n'avons vraiment pas souvent rencontre de gens "superieurs" meme parmi les moteux. Il faut dire que nous pratiquons peu les ports et que donc les gens que nous rencontrons ont du naviguer au moins un peu pour arriver la.
    Meme dans les ports nous avons tres souvent trouve des gens sympas, gros bateau ou plus petit bateau. le plus gros offrant facilement l'apéro ou les glacons sachant bien que ce n'etait pas facile pour les plus petits.

    Je trouve le milieu marin fort sympathique malgre quelques rares exceptions et je n'ai pas trouve beaucoup de mepris ou "racisme" entre les gros, les petits ou les moteux.

    C'est peut etre un complexe que font les petits ? Je ne sais pas ! On aura un gros dans pas trop longtemps j'espere, peut etre qu'on sera sympa ?

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