enrouleur de genois
enrouleur de genois
le sujet revient d'actualité dans une autre discussion, et j'aimerais savoir si vous etes nombreux a penser qu'un enrouleur de genois est toujours penalisant coté performances.
open.
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Le 22 mai, 2002 - 17:51
Salut Open et bienvenue.
En théorie oui, cause bord d'attaque.
Maintenant à savoir si la différence est mesurable ....? J'en sais rien.
Enfin, tout ça tant que la voile est déroulée à
100%, parce que dès qu'on enroule, impossible d'aplatir la voile au prés, pas belle forme.
Dans ces conditions, je passe trés souvent sur l'étai larguable avec mon foc à ris bien plus efficace.
Là, y a pas photos!A plus à l'avant en endraillant le foc :smile:
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Le 22 mai, 2002 - 18:17
bon alors la je ne comprends rien. tu donnes raison a barry sur l'autre sujet alors ? c'est exactement ça qu'il dit (le connaissant) : une fois deux tours d'enrouleur, on a une slip qui pend !
(excuse-moi mais c'est bien la peine de lacher une fortune pour voir ton fric s'évader en lambaux de mylar!)
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Le 22 mai, 2002 - 18:48
Attends attends,
Y a deux choses:
-performance entre enrouleur et étai libre
-performance entre différent type de voile sur enrouleur. D'où.
Pour les lambaux, j'te comprend! J'me mêts facilement à ta place!
Tu dois être alors trés bien placé pour aprécier les différences de perfs entre mylar et dacron?
Quand est-il?A bientôt :smile:
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Le 22 mai, 2002 - 19:23
il en est que c'est ni plus ni moins qu'une lourde perte d'argent. bien sûr l'agent dehler qui m'a vendu mon voilier ne m'en a pas parlé et les renseignements dont je disposais me venaient de personnes interessées, donc pas fiable. le mylar c'est extra pour faire de la régate, mais quand on fait de la régate au point d'apprecier le mylar, on sait qu'il vaut mieu un etai libre. sur mon précedent voilier (un jod 35) j'avias un jeu devoiels en mylar complet que j'utilisais en regate, sans enrouleur, et là evidemment, c'est top et le dacron devient un mauvais souvenir.
si tu veux enrouler tranquille depuis ton cockpit, le mylar c'est du fric de jeté par dessus bord.
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Le 23 mai, 2002 - 11:14
je viens de faire une traversée depuis les acores jusqu'à gibraltar sur un sun fast 40 qui avait des voiles en mylar, et c'est le pied quand il s'agit de naviguer en finesse, ce que ne permet pas un enrouleur, qui lui apporte du confort. le propre du mylar n'étant pas la résistance ni aux uv ni a l'humidite.
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Le 23 mai, 2002 - 19:01
L'enrouleur c'est plus pour la croisière que pour la course. Le génois perd un peu de surface, le bord d'attaque est moins droit et le poids du gréement est plus haut.
Par contre, quand l'enrouleur fonctionne bien c'est très agréable, facile, précis, efficace. Il faut impérativement faire tailler la voile pour l'enrouleur, sinon, ça risque de ne pas être très efficace.
Un génois fait pour être sur un enrouleur reste efficace roulé d' 1/3 environ.En régate, l'enrouleur donne deux avantages, il retire 1/2 point en temps compensé, ce qui est agréable et en plus permet des manoeuvres de spi plus rapide et plus efficaces. C'est vrai qu'au près ça irait un peu moins bien, mais perso, je ne l'ai pas remarqué, il suffit de le laisser bien tourner, il s'oriente alors comme un mât pivotant sur un cata et le rendement est proche de celui de l'étai, du moins pour un petit bateau.
Savoir s'il faut une voile Mylar ou Dacron me dépasse un peu. Il faut d'abord savoir si on veut croiser ou bien régater.
Kaj
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Le 24 mai, 2002 - 16:40
Bonjour à tous,
Je me permets de participer, si vous le voulez bien, étant donné que je viens d'être informé que j'ai passé 20 ans à naviguer en étant endormi (sans doute la terre tournait-elle sans que je le sache). C'est à se dire que j'ai de la chance de ne pas être allé me prendre un rocher !
Open, merci avant tout de tes bienveillances... En croisière, l'utilité d'un enrouleur ne se discute plus, évidemment. Nous avons aujourd'hui des produits qui ont progressé à la fois en performance et en résistance (n'oublions pas que les premiers enrouleurs présentaient des problèmes de fiabilité assez fréquents).
Retenons qu'un génois ou un foc sur enrouleur, est fait pour travailler en étant déroulé. Le guindant étant moins tendu lorsque la voile commence à être enroulée (si ce n'était pas le cas elle se fragiliserait), la perte de cap au près est plus que significative. Ceci changera sans doute entre deux unités différentes. Pourquoi ? Parce qu'en enroulant le génois (un peu), on fera moins gîter la carène, et l'on contrôlera mieux l'ardeur du voilier, où le contraire, en fonction de la carène du voilier et de son programme...
Les nouveaux enrouleurs permettent également de mieux tendre l'étai... donc de pouvoir régler plus finement la voile d'avant. Mais malgré ceci, il reste quand même bien moins tendu, évidemment, qu'un étai libre, et moins fin à régler avec le pataras ou le haubanage (pour les 7/8, par exemple)...
Mais cette perte, ne concerne que les routes faites au près... Dès que l'on est au portant, le problème disparaît. La petite histoire, est que, comme tout le monde le sait ici, plus on est près du vent, plus on a tendence à vouloir réduire, lorsque les conditions fraîchissent.
La réponse à ta question, à mon sens, est donc "oui si l'on fait du près"... Dans les autres allures, on sera certainement moins gêné. On perdra en performances, mais quel gain de confort !... Plus de soute encombrée, plus de voilie à plier... quelle simplification.
Je vais maintenant dormir, puisque c'est ce que je fais depuis 20 ans, apparemment.
Bon vent à tous, et merci encore Open.
Barry.
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Le 24 mai, 2002 - 17:02
Hum, Barry,
désolé de te réveiller mais un génois ou un foc sur enrouleur "n'est pas fait pour travailler en étant déroulé". Si je peux me permettre, tu confonds avec l'enmagasineur. Les voiles taillées pour être montées sur enrouleurs le sont spécialement pour travailler au mieux lorsqu'elles sont partiellement roulées, comme tu le sais. Je suppose que tes doigts ont fourchés, mais tu vas te faire engueler par Cédric !
Amicalement.
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Le 24 mai, 2002 - 21:14
Bon, j'ai un peu de temps !
Sur Tom Pouce, Nadine verrai bien un enrouleur.
Le nouveau modèle de chez Profurl, spécialement conçu pour les petits batals 7/8eme, avec drisse intégrée. Et moi je dis pourquoi pas.Il y a quand même un peu de snobisme chez les régatiers à refuser le enrouleurs. C'est sur, sans enrouleur, c'est plus classe. Mais bon, être, paraître, sembler, ... devenir demeurer, ... rester. (?)
Je vous invente une histoire. 2 bateaux identiques, X et X, gréés 7/8eme, régatent ensemble.
Au départ, le vent réél est de 5 n. X a un enrouleur, Y a un génois léger. Sur chaque bateau, les équipages sont de compétence égale, donc X et Y passent la ligne en même temps. Premier bord de près. Y va un peu plus vite pour le même cap que X et arrive en tête à la première bouée, pendant que le vent forcit doucement. Vers la bouée suivante, sous le vent, X et Y sont sous spi, pendant que le vent continue à forcir. A la bouée suivante, Y a maintenu son avantage sur X, sans plus, et vire en tête, nouveau bord de près. Maintenant, le vent réél est de 12 n. X déroule pendant que Y renvoie le léger, ce qui prend un peu plus de temps que de dérouler : la distance entre les 2 batals diminue un peu, et tous deux, Y toujours en tête, s'installent pour un long bord au près serré.
Et c'est alors que contre toute attente (bravo Météo France), le vent s'établi à 20 - 22 n réél.
Sur Y, on commence à se poser des questions :
- Le bateau devient dur à tenir, il a tendance à se vautrer, ce qui le freine beaucoup.
- Le maître voilier a bien précisé que le magnifique génois léger ne devait pas être utilisé à plus de 10-12 n de vent, sous peine de se déformer très vite.
- Prendre un ris, c'est à coup sur perdre la régate (cause 7/8 eme, grand-voile propulsive).
On se décide enfin, on passe sous solent.Pendant ce temps, X a enroulé quelques tours de génois, et est passé tranquilement devant Y. Il est en tête à la bouée, et vire pour un bord de largue, qui va faire passer les bateaux sous le vent de l'île, c'est à dire dans une zone déventée. Je continue l'histoire, avec X qui va dérouler sous l'île et Y qui va hésiter à renvoyer le génois, ou c'est pas la peine ? Bien entendu, X va gagner.
D'autre part, si vous êtes de ceux qui sont capables de gagner ou perdre une régate à cause d'un enrouleur, c'est que vous avez un niveau tel que le problème ne se pose pas pour vous : pas d'enrouleur, c'est sur. Mais pour la majorité d'entre nous, ce n'est pas l'enrouleur qui fait qu'on ne gagne pas (sauf Kaj, qui gagne tout !), mais les erreurs tactiques, les cafouillages, les mauvais réglages, etc... A ce propos, j'aimerais que KAJ nous explique comment il fait pour gagner des régates avec un T7 (!?).
Ensuite et enfin, c'est une question de bateau aussi, dans une certaine mesure, même si on peut parfois se permettre certaines fantaisies. Un enrouleur sur un Sun Odysée, ça va de soit. Sur un IMX 40, c'est ridicule. Même si on régate un peu avec le Sun et qu'on fait de la croisière avec le X. A un moment, il faut savoir ce que l'on veut.
C'est aussi une question d'équipage. A 2 ou 3 à bord (seul, j'en parle pas), on est plus performant avec enrouleur dès qu'il faut changer de surface. A 6 équipiers entrainés, c'est pas évident.
Voilà. Enfin, pour répondre à la question de Cédric (tiens, il est passé où, celui-là ? Certains disent que Cédric et Sirène, c'est du pareil au même...), on peut parfaitement faire monter du 1/2 lard sur enrouleur. Mais alors, il faut ranger la voile dans son sac au port, le 1/2 lard ne supporte pas la pluie, les embruns. Rouler un 1/2 lard mouillé, c'est le perdre en 2 saisons.
Et pour répondre à la question de OPEN, je pense qu'il y a une (très) petite perte de performance au près déroulé, que cette perde de rendement est un peu plus importante au près partiellement roulé et tout à fait nulle au portant. Donc, oui, ça reste un peu moins performant. Mais il y a tellement d'avantages à côté, que l'on peut étudier le problème même avec un bateau rapide qui régate.Non ?
A vous,
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Le 24 mai, 2002 - 22:05
++A ce propos, j'aimerais que KAJ nous explique comment il fait pour gagner des régates avec un T7 (!?).++
ici kaj. Il y a un sacré tas de types qui se le demandent aussi.
Réponse 1. j'ai viré la dérive soi-disant auto-orientable pour en mettre une normale
Réponse 2. de dures leçons m'ont été entrée dans le crâne par des maîtres comme André Cornu, Daniel Gilard et d'autres champions de france, du mondes ou olympiques qui naviguent/navigaient au SNO à Nantes.
Réponse 3. Je n'en sais rien ! Je marche au pif bien souvent. On va à droite comme on aurait pu aller à gauche, sans raison valable et c'est bien à droite que ça se passe. Je n'ai jamais rien compris et je trouve ça très bien. C'est le pif ! Heureusement qu'il y a ça ! sinon il suffirait de régater derrière un clavier, dans son fauteuil, avec la bouteille de rosé à portée de main.Pour ta description de la régate entre un bateau à enrouleur et l'autre sans, c'est tout bon. j'ajoute, en plus, que les phases d'envoi et affalage de spi sont beaucoup plus efficaces et moins risquées avec un enrouleur.
Ceci dit, je ne connais que le cas des petits bateaux de moins de 9 mètres. C'est peut-être différent avec un plus grand.
Kaj
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Le 2 septembre, 2003 - 00:26
Hey, Osmose, On peut aussi bien changer une voile d'avant pendant un virement de bord....
D'ailleurs, ca va beaucoup plus vite(avec un equipage entrainé) que de rouler quelques tours de génois et cela à l'avantage de ne pas avoir un gros sac en guise de voile d'avant (le gros sac qui d'ailleurs avec son creux important engendre une éfficacité limitée quand le vent forcit).A+
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Le 5 septembre, 2003 - 23:52
Ayant enlevé mon enrouleur, sur gréement fractionné -7/8-, je dois dire deux choses : un, l'enrouleur est un inconvenient en poids -et oui, cela pesait sur l'etai-, en fardage -ça occupait beaucoup de place-, et aussi pour la vue, puisque l'etai me permet enfin de voir la mer correctement.
Pour ce qui est de la marche du bateau, je pense que c'est mieux maintenant ; j'ajoute que la bordure du gênois est plus basse maintenant, et donc que le bateau gagne aussi en équilibre...
Cela dit, je regrette parfois la facilité de l'enrouleur et me demande quelle formule est la mieux.- Connectez-vous ou inscrivez-vous pour commenter
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Le 22 septembre, 2003 - 18:55
1) un enrouleur sous le pont , c'est pas mal (par-contre pas de bonus en HN , mais bonus en ORC)
2) un genois en sandwich mylar dessus, c'est pas mal non plus
3) le tout permet d'alterner regate et croisière en permanence
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Le 23 septembre, 2003 - 19:15
L'enrouleur de génois pénalise principalement le cap au près serré, mais moins s'il se trouve sous le pont (First 31.7 p.e.). D'ailleurs, les ratings prévoient une bonification d'1/2 classe en cas d'enrouleur dessus le pont.
En cas d'enroulement, la voile est malaisée à aplatir, le point de tire remontant trop haut, malgré la correction qu'on peut y apporter avec les rails d'écoutes de génois ou les éventuels barber-haulers.
Si le nombre de tours à enrouler dépasse un certain quota, il vaut mieux endrailler un foc ou un tourmentin sur étai largable.Ceci dit, le confort d'utilisation en croisière "familiale" justifie pleinement l'enrouleur.
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