à vous de jouer!
à vous de jouer!
Bonjour à tous,
Filoufilou, le roi du jeu-concours, à proposé, lors d'une intervention ultérieure, un sujet intéressant. Le jeu est ouvert à tous of course!
Vos récits sur comment un petit incident, au départ annodin, peut devenir problème, basé sur votre expérience personnelle...
Le meilleur récit remporte une safrane ou une bouteille de rouge, l'organisateur ne sait pas encore.
Bon, j'ai un récit, je me lance.
Cette expérience est plutôt le résultat d'un enchaînement de faits...
Ca se passe lors d'un week-end de juin. Temps magnifique, antycyclone et tout. On quitte le port pour aller jeter l'ancre 4 miles plus loin, dans une anse assez fréquentée. La météo annonce un temps un peu orageux pour le lendemain, 3-4 bft.
Navigation, pas de vent, moteur. On jette l'ancre. Barbecue, nuit hyper calme. Le lendemain, orage avec rafales et pluie. Ensuite super éclaircie. Le vent monte, avec l'arrivée du soleil. (on écoute d'habitude la météo locale sur la vhf, mais la batterie est à plat, on n'a pas jugé utile de la remplacer, pour un aller retour de 8 miles, sur plan d'eau abrité...). Le vent monte donc, 5-6bft, l'ancre chasse, on décide de s'ammarrer au ponton, au fond de l'anse. Il y a déjà pas mal de bateaux là, mais il reste une place libre, du côté d'où souffle le vent (perpediculairement). J'aurais dû me mettre à couple de l'autre côté, mais j'avais jamais encore fais cette manoeuvre, le vent soufflait déjà assez fort, etc... 3/4 d'heure après s'être amarré au ponton, le vent souffle à 8, avec des pointes à 45 noeuds. Les vagues sont assez hautes pour projeter violemment le bateau contre le ponton (notre voilier=6.60m). Ca a donc duré 5 cinq heures durant lesquelles, on a essayé d'ammortir les chocs, en retenant le bateau, bardé de toutes les bouées des voisins! (heureusement).
Deux semaines plus tard, alors qu'on est occupé de naviguer dans un chenal, au près, dans un bon 4bft, le rail d'écoute du génois se détache du pont et se casse en deux. Les vis, qui avaient été malmenées contre le ponton se sont déchaussées! Le temps de virer de bord, toute notre attention se porte à sauver ce qui reste du rail, et bang... on talonne contre une jetée immergée (ou qq chose comme ça). On était sorti du chenal balisé. Notre bateau est hyper-solide, car le choc n'a provoqué aucun dégat (et pourtant il a été violent) à la coque, par contre une pièce du mât s'est fendue.
Moralité: on a acheté une batterie, on écoute la météo toute les 3h et on sors plus sans avoir rempli le réservoir d'essence à ras bord, au cas ou il faut se barrer si ça se gâte.
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Le 21 décembre, 2003 - 12:23
Merci Oliv pour ton récit
En tant qu’animateur auto-improvisé je me dois d’y aller de ma petite histoire :
Ça se passe en Bretagne sud entre Lorient et Belle-Isle (non non, sans passer par la Teignouse !)
- Bateau de location : Il s’agit d’un First 210 de 5 ans ayant pas mal navigué mais en bon état.
- L’équipage : moi-même et un copain qui n’est jamais monté sur un voilier.
- Conditions météo : fin avril, 25 à 35 nœuds de vent, des nuages qui vont vite et un peu de soleil entre. Mer avec des vagues 3 à 5 mètres. Ça fait un peu beaucoup pour un petit voilier et un équipier inexpérimenté mais c’est tout du grand largue pour descendre sur Le Palais.
En skipper habitué à la location je fait un check-up complet et minutieux du bateau qui va m’amener jusqu’au réglage du haubanage avec le technicien du loueur. Bien sûr vérification de tout l’armement, des harnais, …mais aussi préparation des « grignotages » et de la boisson pour cette première navigation initiatique pour le copain.
Départ, prise de ris, d’abord 1 puis 2 pour sortir du chenal. Puis route directe sur Belle-Isle. Mon petit GPS acheté au USA (Garmin bien sûr) autour du cou sur lequel j’ai pris la précaution de transférer les point de route mais également un certain nombre de point de chute, on sait jamais.
Ça va vite et le copain, bien que verdissant légèrement résiste bien. A mi-chemin, soit vers le plateau des Birvideaux le tangon qui était fixé sur l’avant à Tribord le long du rail décide, lors d’un mouvement de gîte un peu plus vif, de se décrocher et de partir presque tout de suite à l’eau. Coup de barre immédiat de ma part, empannage, instruction à mon copain de rester le regard fixé sur le tangon ton en lui expliquant en détail et en répétant beaucoup ce qui va se passer. Dès que je suis de nouveau sur la zone du tangon qui flotte tranquillement je demande à mon copain de descendre dans la cabine chercher la gaffe qui se trouve sous le cockpit. Beaucoup de bruit à l’intérieur, puis sortie en force (le copain est un ancien rugbyman de première division et même s’il est de la génération des petits demi de mêlé de 1m70 il a les épaules larges et une condition physique à toute épreuve). La sortie avec la gaffe en main et le capot de descente un prend un coup et sort de son rail. Comme de copain essaye de la remettre en place en force je lui demande de laisser le capot en l’état puisqu’il est toujours fixé au bateau par le système qui permet de la relever. Le copain à la gaffe et moi-même à la barre et à la manœuvre. Un premier passage, mais ça va trop vite. Un deuxième passage et je met à la cape. Le bateau descend en dérivant sur le tangon et un angle de gîte de 20 à 25° ce qui est plutôt bien pour le copain que j’ai installé sous le vent avec sa gaffe et qui le récupère lorsque le tangon vient se plaquer sur la coque. CHOUETTE !!!!
Le redémarrage s’avère plus compliqué que prévu. D’abord la mer est plus violente sur les hauts fonds du plateau des Birvideaux et puis le copain est épuisé par ses efforts brefs mais violents. Je merde un peu à la manœuvre et laisse faseyer le foc. L’écoute part en grand et reste bloqué dans la poulie grâce au nœud d’écoute que j’avais eu la précaution de faire avant de partir. Mais le faseyement est violent et l’écoute forme vite un gros nœud au point d’écoute. Je mets mon copain à la barre, et harnaché je pars sur l’avant pour démêlé le nœud qui bloque l’écoute. J’y arrive assez bien jusqu’au moment où ce qui reste du nœud m’échappe des mains, la voile faseye en grand (normal j’ai libéré de l’écoute) et vient me frapper à la tempe. Je suis au ¾ assommé, l’esprit sans doute embrumé, et m’acharne sur mon nœud que j’arrive enfin à démêler. Je remet en route mais une série de vagues déferlantes et beaucoup plus grosses que les autres se met à déferler sur le bateau, le capot sortit de son rail se lève et au moins 200 litres dans la cabine, plus toutes les affaires trempées.
Au moment ou cela nous est arrivé il n’y avait pas plus de 20 nœuds avec des pointes à 25 nœuds maxi.
Rétrospectivement, quand j’y repense, ça aurait pu vraiment tourné à la catastrophe.Filou square
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Le 22 décembre, 2003 - 10:05
quelques anecdoctes vecu en mer...
Il y a quelques années mon pere trouve un acquereur pour son first 32 qui lui a donné du bonheur pendant plus de 10 ans...
Avant de laissé partir la bateau pour de nouvelles aventures en bretagne nord, on decide d'aller faire la regate du tour de l'ile de rè pour fnir en beauté cette longue histoire d'amour...
On monte donc de cap breton a la rochelle et le samedi matin la regate commence...
J'etais a bord avec mes deux parents et un couple d'amis assez inexeperimenté mais de bonnes volontés....
Je prends la place de numero 1, et la regate commence avec du petit temps, 10 a 15 noeuds de vent...
On se debrouille plutot pas trop mal et a mi parcours on est dans le top 10 de notre categorie ce qui nous rend plutot heureux...
Le vent decide de se lever assez mechament, on commence a froler les 30 noeuds, quand mon pere decide de reduire le genois, evidement en regate on utilise pas l'enrouleur mais des voiles plus performante, je pars devant pour preparer la voile, ma mere va au point d'ecoute pour amarer les ecoutes et je reste devant car avec l'enrouleur il faut guider la voile pour qu'elle monte parfaitement...La n°1 est en l'air le grand foc redescend quand mon pere attrape d'une main l'ecoute pour border avant de perdre trop de vitesse, horreur, ma mere a merdé son noeuds de chaise qui se defait et voila la voile qui flotte lamentablement avec rien pour la border...
Premiere gueulante du capitaine, pas trop grave on redescend tout en urgence et on refais les choses dans les regles de l'art...
Suite a ça mon pere legerement tendu a besoin de faire pipi en urgence, le vent etant assez variable (on est entre l'ile de ré et la cote), il me confit la barre le temps d'epancher un besoin naturel, il me previent que non seulement elle est assez dure, mais qu'en plus l'orientation du vent subit des effet de cotes et qu'il faut etre assez concentré...
Le voila qui se met sur le balcon arriere, et moi a la barre quand en pleine concentration, je me fais surprendre et j'envoi involontairement a virer...
Mon pere devient tout rouge, reprend la barre le pantalon et le calecon sur les genoux, là rouge de honte et me faisant traiter de tout les noms par le capitaine je prends la manivelle de winch pour remaneuvrer rapidement et rattrappé mon enorme betise...
Le capitaine geule, on renvoit a virer, je largue sous le vent, je me precipite avec la manivelle de l'autre coté du cockpit quand la manivelle me glisse de main et plonge par dessus bord...Là ca a tellement crié a bord que la femme de notre couple d'amis qui etait a l'interieur et pas en grande forme est sorti en urgence croyant qu'on etait en train de couler...
Bref un final avec ce bateau assez memorable... pas a ma gloire mais bon... :oops:
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Le 22 décembre, 2003 - 10:14
Merci Oliv pour ton récit
Ça se passe en Bretagne sud entre Lorient et Belle-Isle (non non, sans passer par la Teignouse !)
Filou square:mrgreen: :mrgreen: :mrgreen: :mrgreen:
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