Bien choisir sa sonde

La sonde est la partie la plus importante du sondeur car elle émet et reçoit le signal émis par l’ampli du sondeur. Airmar est le fabriquant des sondes utilisées par les plus grandes marques d’électronique (Furuno, Garmin, Raymarine, Simrad Lowrance…) et met à notre disposition quelques documents pour mieux comprendre les différences entre une sonde d’entrée de gamme et une sonde à plus de 1000€, et le rôle de chacune des caractéristiques du capteur.

Les quatre caractéristiques principales d’une sonde sont sa puissance, le nombre d’éléments céramique qui la compose, les fréquences de fonctionnement et enfin le cône de couverture de la sonde.

• La puissance

Les sondes généralement proposées par les constructeurs dans les packs combinés ou sondeurs sont des sondes 600W d’entrée de gamme au tarif raisonnable. Leur portée est limitée à 400m dans une eau douce à 8°, soit 250 à 300m dans une eau saline. Mais augmenter la puissance n’améliore pas seulement la portée. Les sondes 1kW atteignent jusqu’à 800m certes, mais elles proposent également une sensibilité accrue et donc une discrimination des cibles plus précises. Car une bonne sonde permet de séparer un couple de raies à l’écran, lorsqu’une sonde 600W n’y verra qu’un gros écho plus difficile à interpréter.

• Les éléments céramiques

Ces éléments (piezoceramic) transforment l’impulsion électrique du sondeur en une onde sonore et l’écho retourné par le fond ou les poissons en une impulsion électrique interprétable par le sondeur. Ils ont donc une importance capitale.
Dans les sondes 600W on trouve généralement un seul élément capable d’émettre l’onde 50 kHz et l’onde 200 kHz, au détriment bien sur de la sensibilité.
Dans les sondes plus puissantes, on trouve par contre un élément pour le 200kHz, et jusqu’à 24 éléments pour du 50kHz ou d’autres fréquences plus petites. Le découpage de la fréquence envoyée par ces multiples éléments permet une interprétation par le sondeur bien plus précise.

• Les fréquences

La fréquence de fonctionnement de la sonde permet de jouer entre la sensibilité (et donc la précision de l’écho) et la portée de la sonde. Plus la fréquence est basse, plus la portée sera importante et l’écho imprécis. En 200 kHz (une fréquence toujours émise à l’aide d’un seul piezo) la précision est bonne, la portée limitée. En 50 kHz la précision sera améliorée par les montages multi-éléments précédemment abordé.

• Le cône de couverture

L’onde sonore générée par l’électronique et les éléments céramiques de la sonde est plus ou moins large. Elle peut ainsi couvrir une petite surface sous le bateau, ou aller chercher plus largement les échos poissons sur ses cotés. Le quadrillage d’une zone de pêche est alors plus rapide.

Le choix de la sonde doit être le résultat d’une réflexion sur ces éléments pour l’adapter au mieux à ces besoins dans l’utilisation qui est faite du sondeur, dans les profondeurs et dans le couple sondeur / capteur. Inutile par exemple d’investir dans une sonde performante si l’écran n’offre pas une résolution suffisante pour refléter la précision de la sonde.

Pour finir, des questions reviennent souvent sur le montage de la sonde :  traversante, à coller en fond de cale, tableau arrière. Chaque montage est adapté à un type de coque. On utilisera les traversante sur voilier ou sur de grosse unité qui ne déjaugent pas. Les sondes à coller sur des unités qui ne permettent pas la pose d’une sonde tableau arrière, et sur nos bateaux hors bords, le montage le plus efficace est généralement le montage sur tableau arrière. Airmar décline généralement ses capteurs sur ces trois différents montages : on retrouve par exemple la B260 (traversante), la M260 (à coller) et la TM260 (tableau arrière).

Une TM258 (1kW) en action :

[video:http://www.youtube.com/watch?v=I3PWWiKaCFc]

• Voir les sondes dans la boutique Discount Marine